C’est à Rio de Janeiro que ce jeune brésilien a vu le jour, comme le reste de sa famille avant lui. En effet, les Rosales sont à la tête de l’Institut de Rio depuis trois générations maintenant. + Marcos a toujours été élevé dans l’optique de reprendre le flambeau après la mort de son père, ou si celui-ci décidait de prendre sa retraite. Ce fut longtemps un poids difficile à porter pour ses jeunes épaules, mais il a appris à faire avec, à devenir le leader que son père voyait en lui. + La mère de Marcos faisait partie du Cercle. Elle était d’ailleurs l’une de ses plus ferventes supportrices. Son père a bien essayé de la raisonner, mais elle était bien trop aveuglée par les belles paroles de Morgenstern pour l’écouter. Suite à l’Insurrection, elle a été emprisonnée et ni Marcos ni son père n’ont jamais cherché à passer un accord avec l’Enclave pour la faire libérer. Très jeune lorsque sa mère a été jugée et emprisonnée, Marcos ne garde d’ailleurs que très peu de souvenirs d'elle, si ce n'est cette seule et unique visite qu'il lui a rendu, parce qu'il voulait comprendre pourquoi. Pourquoi Valentin était plus important que sa propre famille, que lui, son fils.  Autant vous dire qu'il n'est pas mécontent d'apprendre que l'homme qui lui avait valu de perdre sa mère a été arrêté. + Marcos est fiancé depuis… eh bien, à vrai dire, depuis toujours. Sa fiancée ? Elle s’appelle Amara Whitelaw, et cette union a été arrangée par leurs parents bien longtemps avant qu’ils ne soient en âge de donner leurs avis sur la question. Leurs chemins ne se sont croisés qu’à de rares occasions, et ils se connaissent à peine. A une époque, l’idée de ce mariage arrangé a déplu à Marcos, qui aurait voulu avoir son mot à dire, et il ne pourrait pas se vanter de ne pas avoir profité de ses jeunes années. Mais c’est un homme d’honneur, et il est déterminé à honorer la promesse faite par son père. + Marcos a été élevé par son père. Jamais il ne s’est remarié après l’emprisonnement de sa femme, et c’est sous l’autorité de cet homme, certes exigeant, mais qui aimait son fils, qu’il a grandit. Après les méfaits de sa mère, qui ont terni le nom qu’elle avait adopté à son mariage, Marcos était déterminé à rendre son père fier, et à redorer le blason des Rosales. Comme pour se démarquer involontairement des actions de sa mère, il prone d'ailleurs la tolérance vis-à-vis des Downworlders. Aujourd’hui, son père est mourant. Une attaque de démon, une blessure, une infection incurable contre laquelle il lutte depuis longtemps déjà. Les Frères Silencieux ne lui donnent plus que quelques mois à vivre. Partir pour New York n’a pas été une décision facile à prendre pour Marcos, mais c’est ce que son père voulait, et les chasseurs là-bas avaient, apparemment, vivement besoin de renfort. Marcos est un combattant redoutable. Etant destiné, depuis toujours, à reprendre les rênes de l’Institut de Rio, il s’est entraîné en conséquence, que ce soit au combat ou dans l’aspect plus diplomatique de sa future fonction. Elevé pour devenir un leader, il a parfois un peu de mal à accepter les ordres de qui que ce soit d’autre que son père. Il est le genre de leader prêt à mettre sa vie en péril pour s'assurer que ceux qui sont sous ses ordres rentrent à l'Institut en un seul morceau. + Malgré ses allures pas toujours très engageantes, Marcos est un homme relativement facile à vivre. Une fois passé son allure froide, on découvre rapidement un jeune homme sociable, posé, drôle, et qui n’aime pas se prendre la tête pour des choses inutiles. Grand observateur, il sait garder la tête froide et paraître calme même quand intérieurement, il ne rêve que de vous apprendre à voler, afin de prendre la meilleure décision possible. Il a toutefois son petit caractère, et le calme peut laisser place à la tempête si jamais on le pousse à bout. + Comme la plupart des Nephilim il maîtrise diverses langues en plus du portugais de son pays natal. Il parle un anglais impeccable, même si son accent ne trompe personne : quand il parle anglais, c’est bien le Brésil qu’on entend résonner dans sa voix. Il pourrait faire l’effort de le gommer mais n’en voit pas l’utilité. + Il s’est offert une moto il y a quelques années et quand le devoir ne l’appelle pas, il aime particulièrement s’évader sur les routes de son pays, et laisser ses responsabilités derrière lui le temps de quelques heures. Malheureusement, ce petit bijou est resté à Rio, et l’y attend bien sagement. + Petit talent caché : il sait cuisiner. Eh oui, on peut être maître dans l’art de tuer des démons ET un as derrière les fourneaux.