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Willow C. Saunders
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(#) Sujet: × where is a vampire slayer when you need one ? feat. Raphael ♦ Mar 18 Juil - 6:15
where is a vampire slayer when you need one ?@Raphael Santiago & Willow SaundersUne semaine avait passé. Une semaine, et je me sentais toujours aussi terrorisée par ce que j’avais vu de mes propres yeux. Une église délabrée qui devient une véritable œuvre d’art architecturale et des gens pleins de tatouages. Entre autres, l’un de ceux-ci se trouvait également sur le dessus de ma petite boîte de bois. Qu’avaient en commun ces gens et mes parents biologiques ? Je n’en avais aucune idée, mais le fait d’en savoir déjà trop me laissait appréhensive du reste. C’est pour ça que je pris la fuite. C’est pour ça que je me pose tant de questions alors que je devrais être en train de faire mon travail de recherche. Et merde! Je n’aurais pas autant d’avance sur la classe, si je ne me bougeais pas. Mais mes pensées étaient accaparées par cet événement marquant et même mon sujet de recherche au combien intéressant ne me captivait pas assez. Bon, de toute manière, il se faisait tard. J’avais passé la plus grande partie de ma journée à la bibliothèque et maintenant, le soleil se couchait. Même si je ne voulais pas retourner au dortoir et entendre le brouhaha du voisin du haut, il me fallait quelques heures de sommeil. Je me résolu donc à me lever de ma chaise, ranger mes affaires et quitter les lieux. Une fois à l’extérieur, je regardais plus attentivement mon cellulaire et vit que ma mère m’avait appelé. Je ne me fis pas prier pour la rappeler. « Coucou maman! J’suis désolée, j’étais à la bibliothèque et j’avais coupé le son, question de ne pas déranger. Comment vas-tu ? » Et la conversation se poursuivit jusqu’à ce que je sois à une certaine distance de la bibliothèque et qu’il ne me manque pas beaucoup avant de me retrouver dans mon bon petit lit douillet. Ma mère me donna des nouvelles de mon père et de ma sœur, vu que nous ne nous parlions pas beaucoup ces temps-ci. Puis, en se souhaitant une bonne nuit, je raccrochais.

Mon attention fut ensuite dirigée vers un brouhaha quelconque, dans une ruelle se trouvant juste à côté d’un hôtel abandonné. De ce que je pouvais entendre, il y avait une conversation assez aride qui se déroulait. En temps normal, j’aurais certainement fait comme si rien n’était et continuerait ma route. Cependant, après cette rencontre inespérée et les milliers de questions qui me trottaient dans ma tête, je m’imaginais une véritable Indiana Jones à la recherche de réponses au lieu d’objets rares. Investie d’une mission, je m’approchais doucement. Parmi les pénombres, deux hommes discutaient de vives voix. Au début, je n’y vis qu’un simple désaccord. Rien de bien spécial dans une ville tel que New York. C’est alors que mon regard fixa plus méticuleusement le duo et j’aperçus … des canines. On était dans la Grande Pomme, les gens aux modes étranges, c’était normal. Mais là, il s’agissait bel et bien de canines … de … vampire. Je ne pus m’empêcher de crier. J’entrevis le regard de l’un des inconnus se diriger vers moi. Je n’attendis pas qu’il puisse s’approcher et pris mes jambes à mon cou. Dans ma course effrénée, je renversais une femme qui me cria de faire attention. Je m’excusais à la hâte et continuais ma cavalcade jusqu’à une station d’essence. Là, au moins, il y aurait du va-et-vient, ils ne viendraient sûrement pas traîner jusqu’ici. Je me cachais près des toilettes et essaya tant bien que mal de reprendre mon souffle. « Tu rêves, ma vieille. Les vampires, c’est dans les films. » Ou peut-être pas. « Bordel, est-ce que j’ai débarqué dans une ville de fous ? D’abord les gens tatoués et habillés comme s’ils faisaient partis d’un groupe de motards. Et là des suceurs de sang ? Non mais c’est la suite ? La fée des dents, peut-être ? » Dire tout haut ce que je pensais tout bas aurait surpris plus d’un, mais j’avais la nette impression que je perdais peu à peu ma lucidité.
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(#) Sujet: Re: × where is a vampire slayer when you need one ? feat. Raphael ♦ Mar 25 Juil - 18:52

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Raphael, comme à son habitude, devait encore s’occuper des problèmes de son clan, de désaccord. Et ça ne l’embêtait pas le moins du monde, sérieusement ! En fait, pour être honnête, il devait même dire que ça lui plaisait toute cette histoire, les responsabilités qui venaient avec le fait d’être le leader du clan. Puis en plus, ça lui changeait les esprits quand il en avait besoin, et il en avait vraiment besoin. En ce moment, même s’il répétait encore et encore à Simon qu’il était là pour lui, qu’il allait mieux, ce n’était qu’en partie vraie. Certes, il ne ressentait plus vraiment le manque qui lui tiraillait les boyaux, mais ce n’était pas pour autant qu’il avait oublié l’effet que le sang Lightwood avait eu sur lui, le bien-être qu’il ressentait quand il coulait dans sa gorge. Mais il faisait tout de même ce qu’il pouvait. Et c’est le plus important, non ? L’important c’est de participer comme on dit. Raphael était plus du genre à dire ‘l’important c’est de gagner’, mais parfois… il fallait faire avec.
Il avait donc fini par sortir, se devant de rencontrer un vampire du clan du Queens. Un clan pas forcément des plus puissant, en même temps quand on le compare au clan que dirigeait Raphael, tous les autres clans New-York étaient plutôt… Et bien plutôt faibles. Le pire, c’est qu’il ne disait même pas ça par pur narcissisme, mais parce que c’était la vérité. De toute manière, il s’occupait pas mal de ces clans aussi, quand ils avaient un problème. D’ailleurs… Ça en rendait plus d’un jaloux. Il faut dire qu’avoir un vampire si jeune à sa tête, quand on ne connaît pas le mexicain, ça mets un coup dans l’ego. C’est probablement pour ça que les vampires ont tendances à se montrer arrogant avec lui, même quand ils n’en avaient aucune raison. Quand ils n’étaient clairement pas en position de le faire, comme en ce moment.
Il s’était tout bêtement déplacé pour une histoire, un cadavre avait été retrouvé et tué d’une façon plutôt spéciale, ce qui ne laissait pas de tout de doute dans l’identité du meurtrier, ça ne pouvait être que lui. Donc, il était parti l’engueuler et la conversation tournait rapidement au vinaigre, si bien qu’ils étaient tous les deux entrain de se montrer les crocs agressivement. Enfin, jusqu’à ce que Raphael entende quelqu’un crier et son odorat lui laissait savoir que c’était un Néphilim. Ses yeux se posèrent sur elle et il fronçait les sourcils. Depuis quand un angelot réagissait comme ça face à un désaccord entre vampire ? Sérieusement ? Habituellement, ils se mettaient entre les deux pour tenter de les séparer, usant de la force s’ils le devaient mais là… Que dalle. Il laissait donc le vampire en plan, après lui avoir dit qu’il allait s’occuper de son cas plus tard – et par s’occuper de son cas, il voulait dire lui planter un pieu dans le cœur – avant de suivre la blonde, usant de sa vitesse de vampire. Ils arrivaient assez rapidement à une station d’essence, près des toilette de celle là. Il s’appuyait contre le mure, pas trop loin d’elle, les bras croisés sur son torse. « Tu sais que le terme suceur de sang est assez péjoratif ? De nombreux vampires t’auraient attaqué pour moins que ça. » S’ils n’avaient pas peur de se faire tuer, du moins. « Puis pour ta gouvernes… La fée des dents ? Vraiment ? Quel âge as-tu pour penser que cela pourrait exister ? Douze ans ? » Ironique venant de la personne ayant été transformé alors qu’il n’avait même pas 18 ans.
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(#) Sujet: Re: × where is a vampire slayer when you need one ? feat. Raphael ♦ Mar 1 Aoû - 6:01
where is a vampire slayer when you need one ?@Raphael Santiago & Willow SaundersOn peut dire que pour la peine, je n’irais certainement pas m’entraîner demain. J’avais probablement couru un demi marathon, et on aurait dit que mes jambes étaient en feu. Mais c’est ce qui arrive quand on essaie de sauver sa peau. Bah quoi, je ne voulais tout de même pas finir sur le menu de deux vampires mécontents. Dieu sait ce qu’ils m’auraient fait s’ils m’auraient attrapé. Heureusement, je les avais semés. Il ne me restait plus qu’à partir d’ici, car, soyons franc, une station d’essence n’est pas l’endroit rêvé pour se cacher. Toutefois, j’avais du mal à reprendre complètement mon souffle et je n’arrivais pas à me calmer. C’est pour ça que je n’avais pas encore bouger. Même à vouloir prendre mon téléphone pour envoyer un message à ma mère, je tremblais encore des mains. Cette découverte, en plus de tout le reste, me laissait sincèrement déboussolée. Non mais qu’avais-je fais pour qu’on me bombarde de messages subliminaux ayant pour thème le surnaturel ? Est-ce qu’il y avait une mafia de créatures dans les parages, et j’avais mis les deux pieds dedans sans le vouloir ? Rendue au point où j’en étais, le surnaturel me cognais presque à la porte, alors où en étaient les limites ?

Ainsi perdue dans mes pensées, je ne remarquais pas la présence d’un homme, du moins jusqu’à ce qu’il se mette à parler. Là, je compris que j’avais affaire à l’un des vampires de la ruelle. Merde ! Il m’avait rattrapé à une telle vitesse ! Pourtant, je m’étais réfugiée dans les pénombres. Comment diable savait-il que j’étais celle qui avait crié comme une folle ? Inquiète de la tournure des évènements, je reculais doucement, gardant une distance adéquate entre nous, ne pouvant cependant pas encore courir. Il était là, appuyé contre le mur, les bras sur son torse, nonchalant. Son attitude me révoltait quelque peu, comme si tout ça, ce n’était que du déjà-vu. De plus, sa critique quant à mon questionnement sur la fée des dents me donna un petit coup à l’ego. « J’panique, et c’est le premier mot qui m’est venu à l’esprit. Ça n’fait pas de moi une fillette, j’suis majeure! » Je ne pouvais supporter de me faire traiter comme une enfant. J’en avais assez de ma mère qui m’appelait ou m’envoyait des messages à chaque heure ou presque juste pour savoir comment j’allais. « De toute manière, j’fais quoi, là, à m’entêter avec un vampire ? Bah ouais, j’t’ai appelé suceur de sang, j’savais pas c’était vu comme un terme péjoratif. Bordel, j’savais même pas que vous existiez! » Pourquoi avais-je juré ? Ce n’était pas dans ma nature. Mais je ne savais pas ce qu’il était capable de faire. La crainte m’envahissait toujours. « Écoute, j’suis désolé si j’t’ai interrompu dans tes affaires personnelles et puis je jure ne jamais en parler à qui que ce soit. D’accord ? » Je n’attendais qu’un simple oui pour prendre la poudre d’escampette et m’enfermer dans mon dortoir.  
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(#) Sujet: Re: × where is a vampire slayer when you need one ? feat. Raphael ♦ Sam 12 Aoû - 23:41

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Un sourire en coin sur le bout des lèvres alors qu’il l’écoutait parler, il gardait les bras croisés sur son torse. Il devait bien avouer être assez amusé de la scène, des réactions de la blondinette. Malgré le sang d’ange qu’il pouvait sentir en elle, il voyait bien qu’elle devait être une novice d’après ce qu’elle lui disait. Par contre, elle lui faisait beaucoup trop penser à Clarissa Fairchild et, pour être honnête, il n’aimait pas du tout ça. Au contraire. Il faut dire que toute chose lui faisant penser à la rouquine - hormi Simon - était quelque chose qu’il n’aimait pas du tout parce qu’elle était bien la personne qu’il haïssait le plus au monde, qu’il détestait de tout son être et pourtant, il n’y a vraiment pas beaucoup de personne qu’il appréciait, il y en avait beaucoup qu’il n’apprécie guère et pourtant… Elle surpasse tout le monde et de loin dans ce domaine. Il se demande même comment elle avait fait. Bon, peut-être que c’est à cause du fait qu’il n’a pas confiance en elle par rapport à Simon, qu’elle demande toujours des tas de choses sans jamais remercier et plus que tout… Qu’elle est horriblement énervante. Il a toujours envie de la frapper, c’est probablement pour ça que pour les problèmes avec les Néphilims, il demande plutôt à parler avec Alec. A la limite, il pourrait voir Isabelle, mais les autres, merci mais non merci. Il les avait toujours eu en horreur.
Par contre, il devait bien avouer que la blondinette devant lui était bien trop amusante. “Le fait que tu paniques rend la chose encore plus ridicule.” Lui dit-il en secouant la tête de gauche à droite. “Que tu paniques ou non, penser qu’une fée, ou petite souris selon la culture, qui vole les dents pourrait exister, c’est ridicule.” Dit-il en secouant doucement la tête de gauche à droite. Il finissait par se décoller du mur pour observer la Néphilim, un sourcil toujours haussé. “Parce que tu penses vraiment que suceur de sang pourrait être un terme plaisant à entendre ? C’est comme si je te traitais de suceuse de graisse.” Dit-il en secouant doucement la tête de gauche à droite. Ouais, on pourrait dire ça, dans un sens avec tout ce que les Terrestres et par extension Néphilim mangent qui sont plein de graisse, mais ce n’est pas vraiment le moment de parler de leur mauvaises habitudes alimentaires, ça n’aurait pas grand intérêt, n’est-ce pas ? Clairement. “Puis, comment ça se fait que tu ne savais rien de nous, sérieusement ? T’es une Néphilim, non ?” Sauf si elle avait grandit comme une Terrestre, il doutait que ce soit normal qu’elle ne sache pas qu’ils existent. C’est quoi cette nana ? “De toute manière, essaie de dire que tu as interrompu une histoire entre deux vampires et je ne pense pas que tu sortirais rapidement de ton asile.” Lui répondit-il avec un sourire en coin sur le bout des lèvres. C’est vrai quoi. Qu’elle essaie de dire qu’elle a vu des vampires à des Terrestres. Ils ne la croiraient probablement pas. Mais qu’elle fasse ce qu’elle veut, après tout.
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(#) Sujet: Re: × where is a vampire slayer when you need one ? feat. Raphael ♦ Jeu 17 Aoû - 5:01
where is a vampire slayer when you need one ?@Raphael Santiago & Willow SaundersJe ne comprenais pas pourquoi le fait de paniquer était ridicule. Il me semble que c’est une réaction somme toute normale, surtout vu ma récente découverte d’un monde au combien plus complexe que celui dans lequel j’ai vécu pendant presque toute ma vie. Peut-être que pour lui, vu le fait qu’il est vampire et donc, immortel, il en a vu des vertes et des pas mures. Il s’attend probablement à ce que les gens réagissent plus au moins de façon calme. Sauf que dans mon cas, j’avais encore du mal à saisir tout ça. À croire que plusieurs des monstres connus grâce aux classiques d’Hollywood sont, en fait, basé sur des êtres qui existent vraiment. « Et penser que les descendants de Dracula et des gens avec des pouvoirs existent, c’est plus véridique, peut-être ? » Je me rappelais aussitôt à l’ordre. N’enrage pas le vampire. Je ne sais pas ce dont il est capable de faire, autant mieux faire en sorte que cette rencontre soit, au minimum, neutre. Quoiqu’avec ma réaction de tantôt, je me doute qu’il veuille m’apprendre une petite leçon ou deux.

Justement, en voulant garder mes distances de lui, il se décolla du mur pour me faire face, reparlant par la même occasion du terme que j’avais utilisé pour le décrire. J’avalais de travers en l’entendant me traiter de suceuse de graisse. Voilà pourquoi je ne devrais jamais parler quand j’entre en état de panique. Je ne fais pas gaffe à ce qui sort de ma bouche. « Suceuse de graisse ? Peut-être il y a quelques mois de ça. Maintenant, ça serait suceuse d’eau … et de tout ce qui est en rabais. » Parce que le salaire minimum ne suffisait pas à combler mes dépenses dans cette ville. Heureusement que ma mère m’aidait à payer une partie de mes études. Autrement, je vivrais dans la rue, en ce moment. « Mais va pour v… vampire, alors. » Je souris à moitié, toujours paniquée par la possible tournure des événements. Que voulait-il donc de moi, maintenant qu’il m’avait suivi jusqu’ici ? Je n’osais pas lui poser la question. Il le prendrait sûrement mal. Comme tout le reste. Non. On se ferme sa trappe et on attend sagement la suite. Celle-ci ne se fit pas prier pour débarquer et tomber comme une bombe dans la conversation. Néphilim ? C’était ce mot que l’homme aux tatouages avait utilisé pour se décrire. Ce vampire croyait donc que je faisais partie de ces gens ? « Écoute, ça fait une semaine que j’ai ce mot en tête, et de ce que j’ai pu trouver sur internet, ça me parait encore plus tiré par les cheveux que tout le reste. Des descendants des anges, si j’ai bien compris. » Pas que google avait été d’une grande aide, les définitions sont un peu trop éparpillées à mon goût. « Si c’est ça, alors non, j’en suis pas une. J’ai rien d’un ange, crois-moi. » En fait, je n’étais aucunement spirituelle, ce qui me poussait à toujours avoir un regard perplexe sur les différentes croyances religieuses.

Il en vint ensuite à se moquer de mon vœu de silence. Eh oh, sa mère ne lui avait jamais appris à ne pas cracher sur les cadeaux que l’on reçoit ? Soit, il avait raison, personne ne me croirait si je criais avoir été poursuivie par un vampire. Pire encore, elle n’avait encore rien dit à propos de la rencontre étrange de l’inconnu tatoué à ma mère. « T’as raison, on me prendrait pour une folle. Et puis de toute manière, les vampires, c’est tellement dépassé. La nouvelle obsession des jeunes, c’est les zombies. L’apocalypse, la fin du monde, l’appel au combat, c’est tellement plus épique. » Quoi ? S’il avait droit de piétiner sur mon ego, alors j’en ferais autant.

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(#) Sujet: Re: × where is a vampire slayer when you need one ? feat. Raphael ♦ Dim 20 Aoû - 5:15

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Il haussait un sourcil en l’écoutant parler, roulant des yeux. “Vraiment ? T’as l’air tellement étonné par ça, s’en est presque perturbant.” Même si elle était toute nouvelle dans le monde obscur, c’était étonnant de voir un Chasseur d’Ombres n’était pas heureux d’entendre parler des Créatures Obscures et de comment les chasser. Habituellement, ces derniers ont l’air bien plus heureux à cette idée qu’autre chose. Il aurait pensé que même venant de quelqu’un venant du monde des Terrestres, elle s’en serait donné à coeur joie. En même temps, il faut dire que la peur était une bonne façon de créer une armée afin d’anéantir les autres. Il savait - du moins pensait - que l’Enclave ne s’abaisserait pas à ce genre de choses, mais bon… Pour Valentin, il n’en était pas persuadé. Il ne serait pas étonné de le voir tenter de prendre les nouvelles recrues dans ses rangs, comme il le fait avec ceux qu’il a transformé par la Coupe.
Il ne pouvait s’empêcher d’esquisser un léger sourire amusé quand elle lui répondait, une fois qu’il lui faisait face. “Désolé pour toi. La vie d’étudiant doit être bien compliquée.” Avançait-il. Même si elle ne l’avait pas dit, il le comprenait. Il avait entendu parler de tout cela, des étudiants et de la difficulté à vivre dans ces conditions. Dans sa jeunesse, c’était d’ailleurs différent. Il ne comprends pas vraiment pourquoi ils ont décidé de changer le système, si bien qu’à présent… Ils ont de plus en plus de mal. Raphael les plaindrait presque pour cela. Se léchant les lèvres, le humidifiant, il finissait par hocher doucement la tête. “Parfait, Néphilim.” Il préférait largement qu’on l’appelle vampire que suceur de sang. Ce deuxième terme avait toujours eu le don de l’énerver et ce n’était pas comme si Raphael savait cacher son agacement bien longtemps. Ce n’était pas comme s’il en avait envie, de toute manière. Sérieusement, à quoi bon ? Il fronçait tout de même les sourcils quand il parlait, plissant légèrement le nez. “Tu sens l’ange à des kilomètres et crois-moi, j’en connais l’odeur. Donc, tu es une néphilim, à mon avis.” Lui annonçait-il, haussant les épaules. Peut-être qu’elle n’avait pas vécu comme l’un d’eux, mais ce n’était pas pour autant qu’elle n’avait pas le même sang, qu’elle n’était pas une descendante d’un ange, la fille d’autre Chasseurs d’Ombres. “Tu peux rester dans le déni tant que tu le voudras, ça ne changera rien, j’en suis navré.” Pas vraiment, en réalité.
Il haussait un sourcil, s’avançant un peu plus vers elle, comme le concept d’espace personnel n’était pas vraiment son fort. En réalité, il s’en foutait pas mal de tout ça. Il finissait par croiser ses bras sur son torse, roulant des yeux. Bizarrement, il ne doutait pas une seule seconde du fait qu’elle disait ça dans une tentative pour briser son ego ou il ne sait quelle connerie, tout ça parce qu’il l’avait lui-même attaquée comme ça il y a seulement quelques secondes. “Parce que tu crois que ça me dérange ?” Demandait-il, lâchant un très léger rire, mais plutôt faux. Pas quelque chose qui venait du coeur. “Le fait que les Terrestres arrêtent de s’intéresser à mon espèce est une très bonne chose.’ Comme ça, ils arrêtaient de penser qu’ils existaient et s’occupaient de leurs propres affaires. Ce qui était clairement une bonne chose pour lui. Son clan pouvait encore plus passer inaperçu parmi la foule.
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(#) Sujet: Re: × where is a vampire slayer when you need one ? feat. Raphael ♦ Ven 25 Aoû - 2:41
where is a vampire slayer when you need one ?@Raphael Santiago & Willow SaundersSi j’étais pour passer les auditions pour le rôle d’une tueuse de vampire, je n’aurais certainement pas réussi. Bah déjà, parce que j’avais réagi comme une idiote en courant pour m’échapper à ce vampire sans qu’il m’aille fait quoi que ce soit. Ensuite, notre conversation n’allait pas du tout de bon train, pour moi en tout cas. Car lui, il avait complètement décontracté, devant tout ce que je lui disais. « Écoute, peut-être que pour ça, c’est évident. T’es un vampire, donc ça va de soi. » Sauf que moi, je n’étais rien de plus rien de moins qu’une fille sortie d’un recoin perdu de la campagne et se retrouvais maintenant en ville. Mon adaptation était donc ardue, mais avec tout le reste, le surnaturel, les créatures, je ne savais plus très bien où mettre ma tête. En bref, on aurait pu écrire un livre Chair de Poule sur ma vie, en ce moment.

« Compliquée, tu dis ? Je comptes pas les heures passées à m’arracher les cheveux devant mes travaux de recherche. » Parce que justement, la seule chose qui aurait pu me permettre de ne pas être aussi déboussolée passait maintenant en troisième place sur ma liste de choses à faire. D’abord, il y avait le mode de vie à New York qui, je dois dire, ferait peur à plus d’un. Non mais sincèrement, comment est-ce qu’on est supposé vivre en communauté quand chacun se bouscule sur la rue en se rendant au boulot ? Au moins, en campagne, on se connaissait, on se parlait. Pas que j’aimais l’indiscrétion des vieilles mégères, mais au moins, on sentait cette impression d’appartenance. Ici, on n’était plus que des inconnus. En deuxième sur ma liste, il y avait cette rencontre imprévue avec l’homme vêtu de noir, en plus de la panoplie de créatures en tout genre, et ce que cela avait à voir avec moi. « Ne m’appelle pas comme ça! J’ai un nom, c’est Willow. » Je n’avais rien de quelqu’un à la destinée plus grande que celle que j’avais maintenant. Être néphilim, ça comportait tellement plus, je n’étais pas sûre de pouvoir atteindre ces standards. Mais c’est que le vampire n’avait aucunement compris, car en plissant le nez, il me dit que je sentais l’ange. J’arquais un sourcil. « Ça doit être mon parfum. ‘Secret Angel’ de Victoria Secret. » Je ne pouvais certainement pas me résoudre à ne pas user de sarcasme. De toute façon, la situation était si peu vraisemblable, à quoi bon me casser la tête ? Et puis quoi, si j’étais dans le déni ? « Ce n’est pas parce qu’un vampire me dit que je suis une … néphilim, que je devrais le croire ! » Je fus alors éprise d’un fou rire; la phrase que je venais de prononcer n’avait franchement aucun sens. « Quand tu parlais d’asile, t’avais peut-être pas si tort ! » Mais j’étais tout de même intriguée par une chose. « Et c’est supposé sentir quoi, un ange ? » Les roses ? La poudre de bébé ? Non mais franchement.

Cependant, à vouloir jouer la maligne, j’eus droit à ce qu’on appelle communément le karma. En effet, le vampire s’approcha de moi en un rien de temps. On dirait bien que l’espace personnel, il connaissait pas. Croisant les bras et roulant les yeux, il n’hésita pas à me faire savoir que ma petite réplique à propos des zombies ne l’affectait pas, bien au contraire. J’avalais de travers. Quoi dire, alors qu’il se trouvait si proche ? Bon, mieux valait ne pas lui faire savoir que, maintenant face à moi, je pouvais mieux apprécier son visage. Et c’est qu’il n’était pas laid ! Si la situation était différente, peut-être n’aurais-je pas couru. Mais bon, il fallait que je continue à jouer les dures à cuire. « Dès qu’on a eu droit à des vampires qui brillent au soleil, comme des boules disco, on a arrêté de les prendre au sérieux. » Sauf que ce vampire-ci était plus … je ne sais pas. Il me faisait à la fois extrêmement peur, mais je voulais également en connaître un peu plus sur lui. « Est-ce c’est comme ça que tu veux qu’on voie ceux de ton espèce ? Des monstres à paillettes ? »

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(#) Sujet: Re: × where is a vampire slayer when you need one ? feat. Raphael ♦ Ven 8 Sep - 13:45

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Elle prenait donc des heures à s’arracher les cheveux sur les travaux qu’elle avait à faire ? Pauvre petite. Il était sensé compatir avec elle ou bien ? Parce que ce n’était pas le cas du tout, bizarrement. Il était même plutôt presque à se foutre d’elle qu’autre chose, mais bon. Il devait garder à l’esprit qu’il n’était pas là pour être méchant avec les Néphilims. S’il pouvait commencer à avoir des relations assez courtoises avec lui, ça ne serait pas plus déplaisant dans le fond. Ouais parce qu’avoir une alliance avec certains d’eux pouvaient tout de même avoir ses avantages dans le fond, il n’en doutait pas. Mais s’ils pouvaient arrêter d’être totalement cons ou de lui taper sur les nerfs, ça ne serait pas plus mal non plus. “Oh, pauvre de toi.” Se contentait-il de dire avec un léger sourire amusé sur le bout des lèvres, ses bras croisés sur son torse. Haussant un sourcil quand elle lui donnait son prénom, il avait vraiment un air de déjà vu avec Clary et ça, ça le faisait pas vraiment. Il n’était pas des plus fans de ça, bizarrement. Ouais, non, clairement, comme dit : Il avait la rouquine en horreur. A chaque fois qu’il pensait à elle, il avait envie de se pendre ou plus simple pour tuer un vampire, d’aller prendre un bain de soleil. “Joli prénom, mais ça me pousse tout de même à te poser une question. Pourquoi ne devrais-je pas t’appeler Néphilim alors que c’est ce que tu es ?” Il la titillait, voulait voir ses limites. “Et bien, laisse moi te dire que ton parfum te rends à croquer.” Lui répondit-il du tac au tac, laissant à Willow la vue sur ses crocs pendant quelques secondes avant de les rétracter en roulant des yeux quand elle continuait de parler. “Alors, ne me crois pas. Que veux-tu que je te dise ?” Lui demandait-il d’un air totalement exaspéré. Puis, il se contentait de la regarder avec le même air quand elle lui demandait ce que c’était sensé sentir, un ange. Il ne pourrait pas vraiment mettre de mit là-dessus… Mais en tout cas, ils avaient une odeur qui poussait les ¾ des vampires à se lécher les babines.

A sa plus grande habitude, il finissait tout de même par entrer en plein dans l’espace vitale de la blonde, sans jamais la quitter du regard, le sien toujours plonger dans les yeux de la Néphilim. Il se demandait tout de même comment cela se faisait qu’il y avait de plus en plus de Néphilims qui n’avaient pas l’air de voir d’où ils venaient. Pour Clary, c’était apparemment sa mère qui avait voulu la cacher de Valentin, mais pour elle, il ne savait pas. Elle l’intrigait. Il avait envie de savoir pourquoi elle ne connaissait rien à ce monde, et encore plus, si elle avait prévu d’un peu plus s’informer. S’il avait toujours décidé de rester en dehors des affaires des angelots, sur le coup, il avait bien envie de voir ce qu’il se passait. Il ne pouvait, cependant, s’empêcher d’esquisser un léger sourire en l’entendant parler des vampires qui brillent au soleil. Dios, il détestait vraiment cette saga de livres. “Cette saga de romans était juste idiote. Maintenant, même les nouveaux vampires commencent à penser qu’ils pourraient aller briller au soleil s’ils le voulaient.” Il était presque étonné de voir que Simon ne lui avait jamais posé la question alors qu’en matière de questions cons, il tenait probablement le record. Puis, à sa question, il réfléchissait pendant quelque seconde. Comment voulait-il qu’on voit ceux de son espèce ? Il n’était pas vraiment sûr. “Non, pas comme des monstres à paillettes, mais je préfèrerait qu’on ne les voit pas, justement. Ce ne serait pas plus mal.” Rester dans l’ombre restait ce qu’ils étaient sensé savoir faire de mieux, donc...
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(#) Sujet: Re: × where is a vampire slayer when you need one ? feat. Raphael ♦ Ven 15 Sep - 7:05
where is a vampire slayer when you need one ?@Raphael Santiago & Willow SaundersEh oh, elle pouvait bien croire qu’il n’avait plus l’âge d’étudier, mais de là à sourire, riant presque de mes malheurs, s’en était trop ! Pas que j’approcherais vers lui avec mon poing levé. J’suis pas si suicidaire; j’me trouvais dans un recoin, avec un vampire qui pourrait certainement me vider avant que j’aie le temps de bouger mon petit doigt. Non, je ne m’emporterais pas, mais je m’imaginais bien jouer les Buffy, à lui sauter dessus et lui faire mordre la poussière. Sauf que dans mon cas, j’m’écraserais contre le mur, à la place. Question d’éviter cette situation plus que risible, je préférais y aller avec une tactique différente, profitant du fait que je détestais l’entendre me traiter de ‘néphilim’ pour me présenter. Aux premiers abords, il qualifia mon nom de joli, ce qui me soulagea temporairement. Peut-être avait-on débuté toute cette conversation ? Mais il vint remettre les points sur les ‘i’, comme toujours, en me demandant pourquoi il ne devrait pas continuer à me surnommer néphilim. Je voulus immédiatement lui dire que je m’étais présenté spécifiquement pour éviter ce mot, lorsque soudainement, je vis ses crocs et perçu son petit jeu de mots. « À … croquer ? Que … quoi ? » Mes yeux s’écarquillèrent. Il … non. C’était impossible. S’il voulait vraiment faire ça, il l’aurait fait avant, non ? Et puis s’il osait s’approcher de moi, je pourrais toujours crier au meurtre. Bien heureusement, il rétracta ses canines peu après, s’exaspérant devant mon peu d’envie à croire ce qu’il me disait depuis le début. « J’veux que t’arrête avec ce … ce mot-là … néph… néphilim. » Je n’étais pas tout à faire remise de sa phrase de tout à l’heure, me surprenant à attraper mon collet et le tirant vers le haut, au niveau du cou. « Et j’veux savoir pourquoi tu m’as suivi jusqu’ici. Partir en coup de vent, c’est assez flagrant, niveau intentions, non ? »

Comme si cela ne suffisait pas, mon taux de stress atteignit de nouveaux sommets alors qu’il combla l’espace qui nous séparait, nos yeux ne se quittant pas une seule seconde. Mon dieu, alors lui, il avait ce je-ne-sais-quoi, le genre qui vous fait à la fois peur, rien que par la noirceur dans ses yeux, mais qui vous pousse à vouloir le connaître encore plus. Visiblement, j’avais vu trop de films, par le fait que je puisse trouver un vampire séduisant, mais également par mon petit commentaire à propos de la catastrophique saga de livres de cette Myers. Et on dirait bien que je n’étais pas la seule à les avoir trouvés nuls. « Mon dieu ! J’espère qu’ils sont pas aussi coincés que ce fameux Edward. Lui, c’est vraiment le comble du comble. Jamais vu une saga aussi pourrie. » Devrais-je être soulagée qu’on ait un point en commun ? Vu qu’il préférait passer inaperçu, j’me disais qu’il devait ressembler d’autant plus aux vampires plus classiques, dans le genre ‘Entretien avec un vampire’, mon film préféré. Tout ce que je souhaitais, c’est qu’il soit plus du genre Brad Pitt, et non Tom Cruise. Sinon, je serais dans plus d’embrouilles que je ne le souhaitais. « Bah trop tard, les films à propos des vampires sont partout. Bon, soit, certains sont mieux que d’autres, mais pour tout te dire, il y a même des téléromans avec ce thème comme sujet principal … donc … » J’faisais certainement pas parti de ses folles se déguisant en vampire ou en essayant de vivre comme tel, s’imaginant se faire mordre et tout. J’avais vu bien trop de films d’horreur pour souhaiter ça. Sachant que je me trouvais devant un vrai vampire, je n’osais même pas imaginer la douleur que ça causerait. Et dire que selon ces pauvres idiotes, cette sensation est orgasmique. Non mais franchement ! Il y a des façons … moins brutales pour ça. Non ?

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(#) Sujet: Re: × where is a vampire slayer when you need one ? feat. Raphael ♦ Jeu 12 Oct - 22:23

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Les crocs sortis, il ne pouvait s’empêcher de continuer de sourire en coin quand il voyait sa réation, quand elle avait l’air tellement troublée, quand elle équarquillait les yeux en grand. C’était tout bonnement épique cette histoire. Ses lèvres passant sur le bout de ses lèvres, il continuait de garder le regard posé sur elle, faisant exprès de garder le regard un peu trop longtemps sur sa carotide, juste pour encore plus lui faire peur, pour ne pas lui inspirer confiance du tout. Est-ce que c’était mal que Raphael trouve ça tellement comique ? Probablement. Est-ce qu’il devrait culpabiliser pour autant ? Pas le moins du monde. Raphael restait un petit con, il restait quelqu’un qui, dans le fond, aimait jouer des gens, aimait s’amuser d’eux, leur faire croire des conneries. Et ça sera probablement le cas à tout jamais. Après tout, pourquoi changer quelque chose d’aussi amusant pour lui ? Probablement pas pour les autres, mais lui, il prenait clairement son pied en faisant chier son monde mais bon, qui peut-il réellement blâmer après tout ? Pas grand monde. Tout le monde aime faire chier son monde, personne ne pouvait nier cela, personne ne pourra jamais le nier. Sauf si la personne en question est un bon samaritain ou le pire des hypocrites, va savoir. Ou un mélange des deux. Bref. “Et tu veux que j’utilise quoi pour te décrire ? L’angelot ? L’emplumée ? Toutou de l’Enclave ?” Lui demandait-il en haussant un sourcil, même s’il savait déjà comment elle voulait qu’il l’appelle : Willow. Après tout, appeler quelqu’un par son prénom, c’est une marque de respect, non ? Du moins c’est ce que beaucoup de gens pensent; Il n’est pas forcément d’accord parce que si tout le monde l’appelle par son nom, Raphael sait que peu des Shadowhunters le respectent réellement. Il y avait Alec, peut-être Calixte et Isabelle et après ? Tous les autres le prennent de haut, même Clary. Et la rouquine lui tape sur les nerfs, lui donnera toujours envie de lui coller des baffes par milliers encore et encore. Elle le méritait après tout, non ? Lui, il trouvait qu’elle le méritait et pas qu’un peu. “Tu m’as intriguée.” Se contentait-il de lui répondre, les bras croisés sur son torse et ce sourire taquin revenant au galop sur ses lèvres une fois qu’il avait enfin rétracté ses crocs. Il ne lui donnerait pas plus de détail tant qu’elle ne demanderait pas, il faut en être sûr. Raphael restait quelqu’un de mystérieux après tout.

Le mexicain ne connaissait pas le principe d’espace personnel, ça c’était un fait et c’est ce qui le poussait à se retrouver si proche de la blonde, leurs regards se croisant alors qu’il sentait la respriration de sa chasseuse, qu’il entendait son coeur battre, que l’odeur de son sang lui emplissait délicieusement les narines. Ouais, peut-être que se retrouver si proche d’une Néphilim n’était pas une bonne idée compte tenue de ses antécédents, mais bon… Raphael n’était pas vraiment le genre de personne à faire attention à tout ça Il aimait se dire qu’il avait un total control de la situation et qu’il n’avait pas besoin de rester à des kilomètres de tous les Néphilims pour ne pas se mettre à les bouffer. Une sourire en coin sur le bout des lèvres quand il l’entendait parler, il hochait doucement la tête. “Heureusement qu’ils ne le sont pas, sinon, je leur aurais probablement déjà proposé d’aller prendre un bain de soleil.” Un peu méchant, mais venant de Raphael, ce n’était que de la bête plaisanterie, pas quelque chose de bien grave. De toute manière, le mexicain n’oserait jamais faire quelque chose du genre à sa famille. Il n’est pas comme ça et ne le sera jamais. “Et t’as bien raison sur la qualité de la saga.” Parce que oui, Raphael l’avait lue, mais ce n’était pas pour autant qu’il avait aimé la lire ou qu’il le crierait sur tous les toits. Il voulait voir qui était ce con d’Edward et pourquoi tout le monde pensait que les vampires brillaient au soleil. Et il avait regretté son action. “Je sais très bien que les vampires sont partout et que tout le monde nous prends pour de gentils monstres bien trop romantique ou je ne sais quelle autre connerie et j’en suis déçu.” Les vampires, c’est pas ce que toutes les minettes imaginent : un magnifique homme venant sucer le sang d’une femme et faisant tout pour qu’elle soit la sienne, qu’il lui dise qu’il l’aimera pour l’éternité et qu’il la protégera de sa vie. Les vampires sont des monstres assoiffés de sang qui mordent sans penser aux conséquences pour la plupart du temps, qui tuent et qui blessent
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(#) Sujet: Re: × where is a vampire slayer when you need one ? feat. Raphael ♦ Ven 3 Nov - 5:01
where is a vampire slayer when you need one ?@Raphael Santiago & Willow SaundersJ’avais beau m’y connaître niveau films, rien ne m’aurait jamais assez préparé pour une telle situation. Je me trouvais là, devant un vampire aux crocs sortis, et même en sachant parfaitement qu’il pourrait me tuer avant que j’aie le temps de cligner des yeux, je continuais à jouer l’impertinente. Non mais voyons, voulais-je vraiment mourir ? Il fallait que je me mette à changer, niveau personnalité, car si j’étais vouée à en rencontrer d’autres, qui sait s’ils seront aussi bavards. En tout cas, celui-ci semblait en savoir beaucoup, y compris sur ce que j’étais. S’il ne me faisait pas aussi peur, je lui demanderais ce qu’il pourrait justement me dire à propos des néphilims, de tout ce que ce mot comporte, exactement. Sauf que bon, je me doutais que le bombarder de questions ne ferait qu’augmenter mes chances de me faire attaquer. Mieux valait me tenir à carreaux, déjà que je me prenais pour madame-je-sais-tout, avec mon sarcasme que je lui jetais en pleine figure. « J’t’ai donné mon nom, pas vrai ? C’est suffisant, t’as pas besoin de surnoms à plumes. » Car je ne supportais toujours pas cette idée de destinée hors-norme. Je suis une fille de campagne, ayant passé des années à nettoyer des boxs de chevaux, à donner de la nourriture aux cochons, poulets, chèvres, vaches, et j’en passe. Comment est- ce que quelqu’un telle que moi peut se croire liée aux anges ? On n’est pas dans un joli film aux fins heureuses, là! Je n’étais certainement pas une de ces pauvres femmes en détresse … m’enfin … pour tout de suite, peut-être bien que si. « Toutou de … l’Enclave ? Qu’est-ce que c’est, l’Enclave ? » Je me voyais mal être le toutou de qui que ce soit, et encore moins de quelqu’un ou quelque chose que je ne connaissais pas. En fait, si faire partie de ce groupe de personnes signifiait suivre aveuglément les ordres, alors là, ce serait un vrai calvaire pour moi. Oui, je travaillais, ce qui voulait dire que je subissais les envies et caprices de patrons. Sauf que la liste des choses à faire était claire et avait un but bien précis. Si cette … Enclave se prend la tête et me donne un ordre un peu trop étrange à mes yeux, je n’hésiterais pas une seule seconde à le questionner. C’est dans ma nature. « Et si tu m’as pas attaquée jusqu’à maintenant, dois-je comprendre que je t’intrigue encore ? Pourquoi donc ? » Si ce n’était que parce que je n’étais pas au courant de … bah de rien, en fait, alors je ne comprenais pas pourquoi il était encore là. Il y a des tonnes de personnes qui déambulent dans la rue et ne savent rien des vampires, si ce n’est que ce qu’ils lisent ou voient à la télé … À part le fait que j’avais une odeur différente, qu’est-ce qui l’intéressait à ce point ?

Et merde! Les gens qui ne savent pas ce que c’est que ce besoin vital d’espace personnel, ça m’irrite au plus haut point. S’il s’agissait de n’importe qui d’autre, je lui aurais certainement foutu une baffe en pleine face, juste pour que le message soit clair. Mais sachant parfaitement que mon interlocuteur pourrait ressortir ses crocs, je préférais me garder un peu de gêne, et essayer de me calmer. Bah quoi, je savais parfaitement que pour un vampire, le cœur qui bat plus vite et le sang qui pompe dans les veines, c’est les bruits les plus difficiles à oublier. Heureusement pour moi, la conversation sembla prendre une tournure un peu plus … banale, si on peut dire. Discuter de flops au cinéma, c’était mon genre, et ça rentrait dans la liste de sujets que j’adorais aborder. « Il faut dire que j’en ai jamais vraiment rencontré de vampires, pas jusqu’à maintenant, du moins. Alors je ne suis pas tellement une source fiable. » S’ils étaient comme mon interlocuteur, le mot coincé ne leur iraient certainement pas. Menaçant serait plus juste, mais avec une pincée d’humour noir. « Bah juste avec le résumé au dos du premier livre, on pouvait déjà se faire une idée du genre de saga que ça allait être. » Je rigolais nerveusement, ne m’imaginant pas la lourdeur de chaque petit commentaire dit, craignant qu’à n’importe quel moment, il saute sur moi, tellement il se trouvait proche. Et voilà que sa dernière réplique me fit tourner ma langue plusieurs fois dans ma bouche, réfléchissant à comment j’allais tourner ma phrase. « Bah ça n’a pas toujours été comme ça. J’aimais bien les classiques … même l’accent de transylvanien, ce n’était pas trop mal. Mais bon, je l’avoue, Bram Stoker m’a terrorisé pendant mes jeunes années. » Devrais-je lui dire ça ? Après tout, j’ai passé un an à vérifier, à tous les soirs, que la fenêtre de ma chambre était bien fermée, question que je ne me retrouve pas comme Jonathan Harker, enfermé dans le château de Dracula.
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(#) Sujet: Re: × where is a vampire slayer when you need one ? feat. Raphael ♦ Jeu 7 Déc - 21:58

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“Mais c’est tellement moins divertissant de t’appeler par ton prénom.” Qu’il lui dit avec un sourire en coin, taquin. Ouais, parce que pour le coup, il cherche pas tant que ça à être méchant, mais c’est dans sa personnalité, à Raphael, de chercher son monde. Même que ça a toujours été comme ça, ça le sera même probablement à tout jamais, mais bon. C’est pas bien grave, si ? Va savoir en fait. Mais tant pis, il s’en fout pas mal. Puis, il entends sa question et cligne lentement des yeux parce que… Elle ne sait vraiment pas ce que c’est que l’Enclave ? Ils ne sont pas encore venus luis chercher des poux ? Il trouve ça un peu louche. Est-ce qu’ils n’ont pas compris qu’elle était ce qu’elle est ? Qu’elle est une Néphilim ? Qu’elle leur serait probablement d’une grande aide contre les Membre du Cercle ? Peut-être que l’Enclave est plus conne que ce qu’il aurait pensé. “L’Enclave, c’est ceux qui régissent les lois du Monde Obscure, c’est des Néphilim, comme toi. Ils font des règles pour les Créatures Obscures et nous tuent si on ne suit pas leur code à la lettre.” Qu’il dit en croisant ses bras sur son torse. “En gros, les personnes les plus sympathiques que tu auras l’occasion de voir dans ta vie.” Qu’il lui dit de façon totalement sarcastique parce que… C’est pas du tout ce qu’il pense. L’Enclave l’emmerde, l’Enclave se pense mieux que tout le monde à dicter aux gens ce qu’ils peuvent ou pas faire, comme s’ils étaient le modèle à imiter alors que bon… Ils n’arrivent même pas à calmer les leurs alors calmer les autres ? Ils s’attendaient à quoi au juste ? Que tout le monde les écoutent et leur mangent dans la main ? L’espoir, c’est beau. C’est vrai, l’espoir est quelque chose de si beau, même en même temps totalement déroutant. Et là, l’espoir était entrain de les faire péter les plombs, on dirait.

Mais bon, le sujet changeait tout de même alors qu’elle parlait, qu’elle lui posait ses questions. Et pour être honnête, il ne savait même pas pourquoi elle l’intéressait encore. Peut-être à cause de sa nouveauté dans ce monde, de sa naïveté ? Peut-être parce qu’elle a l’air d’être une espèce de Clary en moins énervante - clairement moins - ? Il n’arriverait pas vraiment à le dire. “Tu es intrigante et encore si naïve dans ce monde. Tu ne connais rien et ne veux rien savoir, on dirait. Tu n’es pas comme ces nouveaux qui pensent soudainement qu’il, parce qu’ils sont des Néphilims, peuvent faire tout ce qu’ils veulent.” Du genre “oh, je sais ce que je suis depuis deux jours et maintenant je vais rentrer chez toi et faire des alliances que je vais briser demain”. Raphael, toujours rancunier à cause de cette histoire ? Totalement. Mais il faut se souvenir que Raphael, il a une fierté. Si on lui fait un sale coup, bien sûr qu’il va s’en rappeler parce que lui… Il a un honneur. Il ne ferait pas ce genre de choses à quelqu’un. Parce qu’il n’est pas qu’un con stupide.

Il le regarde et hoche doucement la tête quand ils parlent plutôt de… Cinéma. Il n’aurait pas pensé qu’il viendrait à parler de ça avec une Shadowhunter. Et surtout que la conversation semblait un brin plus légère. Enfin, pour Raphael. Il faut dire qu’au moins… Ils ne sont plus entrain de parler de race, ce qui est assez…. Plaisant. En tout cas… “Et bien, sache que les vampires ne sont pas vraiment comme ça. On n’est pas tous des lovers à l’âme torturées. Désolé de briser vos rêves, à vous les filles.” Qu’il lui dit en haussant vaguement les épaules parce que ouais… C’est vrai, toutes les nanas rêves de ça, non ? Bizarrement, certaines en rêvent réellement. “C’est sûr.” Qu’il réplique quand il l’entends parler, quand ils parlent de Twilight. Et finalement, quand elle poursuit, il ne peut pas s’empêcher de se marrer une nouvelle fois. “Vraiment ? Tu as eu peur de Bram Stoker ? Adorable.” Qu’il dit avec un air totalement moqueur.
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(#) Sujet: Re: × where is a vampire slayer when you need one ? feat. Raphael ♦ Mer 3 Jan - 3:19
where is a vampire slayer when you need one ?@Raphael Santiago & Willow Saunders« Mais c’est le seul qui me va, point final. Les ‘angelot’ ou ‘emplumé’, ça ne marche pas, compris? Autrement, j’peux continuer à te surnommer suceur de sang, même si t’aimes pas. » Je bouillais de l’intérieur, rien qu’en le voyant sourire en coin. Il s’amusait à me faire perdre patience, comme s’il voulait absolument que je provoque les choses et qu’il ait ainsi une raison de m’apprendre une bonne leçon. Je savais parfaitement qu’à lui parler de façon aussi brusque, je pourrais m’attirer des problèmes, à la longue. Mais rien qu’à sa façon de s’adresser à moi, je sentais qu’il me prenait pour une idiote. Et puis quoi, si je ne connaissais pas le vocabulaire local ? Ce n’est pas comme si ça s’enseignait, ce que c’était qu’une Enclave. « Tu parles d’un gouvernement, mais version surnaturelle, c’est ça ? Ça tombe très mal, je déteste les politiciens en général. Aucun respect pour des menteurs. » Serait-ce la première fois que je me voyais d’accord avec lui, et ce, sans pour autant connaître de quoi il parlait ? En tout cas, niveau sarcasme, il semblait dominer. À vrai dire, je préfère nettement le genre de personne à l’humour noir que celles un peu trop naïves. « J’imagine, ouais. Des dictateurs, pas vrai ? » Ayant toujours eut du mal avec ces gens, des énergumènes qui se croient tout permis. Oh, quand je me trouvais dans les cours d’Histoire et qu’on parlait de Hilter ainsi que multiples autres gouvernements dans le genre en Amérique du Sud, je m’enflammais. Heureusement, il semblerait que le karma existe toujours, et que ces idiots y trouvent toujours leurs comptes. Suivre aveuglément des ordres, ce n’était pas mon genre. Je questionnais, je n’acceptais d’obéir que lorsque l’on me parlait comme une personne, donc avec respect, et non comme un mouton qui suivrait une meute.

Le sujet de notre conversation divergea dramatiquement, alors que je désirais savoir le pourquoi il n’avait que sorti que les crocs, qu’il n’avait pas poussé ce petit jeu plus loin et se serais approché un peu trop près de mon cou, question de me faire peur, de faire en sorte de m’apprendre une bonne leçon. M’attendais-je à une réponse claire ? Non. Je présumais qu’il tournerait autour du pot, qu’il me sortirait encore un truc sarcastique. Cependant, ce fut tout le contraire qui arriva. « Je sais parfaitement que de savoir des trucs, c’est d’avoir le pied à moitié dedans. Et pour citer Oncle Ben lui-même, ‘un grand pouvoir implique de grandes responsabilités’. » Dis-je en imitant la voix d’une personne âgée. Oh, il n’y avait pas plus geek que moi, je l’avoue. Mais c’est que cette phrase collait parfaitement à la situation. Que certains de ces néphilims prennent la grosse tête, c’est malheureusement trop normal. Moi, j’étais plutôt de celles qui pensait avant d’agir, qui ne voyait les bons comme les mauvais côtés de chaque situation. « Et puis comment veux-tu que je sois autre chose que naïve, si je n’étai pas au courant de … de ce monde, avant mon arrivée à New York ? » Des histoires de monstres qui courent les forêts autour des fermes, j’en ai entendu, dans mon enfance. Sauf que de savoir qu’il ne s’agissait plus seulement de mythes … alors là, ça la laissait encore un peu choquée.

Détendre l’atmosphère, parler de tout ce qui me ferait oublier l’étrangeté de la situation. Impossible, à vrai dire, vu que même les films desquels on parlait avaient un point commun; les vampires. « J’aurais pu le deviner, t’en fais pas. Je n’étais pas tellement de ce genre de fille. J’ai grandi avec des vampires plus menaçants, très peu romantiques. » Entrevue avec un vampire, un chef d’œuvre cinématographique, mais qui lui fit très peur, la première fois qu’elle l’écouta. Tout le contraire de Twilight, alors qu’elle s’étouffa avec son popcorn, rien qu’aux descriptions qu’on lui fit du film. Ces créatures qui brillent au soleil … franchement, non mais qu’est-ce que l’auteur avait bien pu penser. Ne connaissait-elle vraiment rien des mythes et légendes ? « Bah écoute, quand il enferme Jonathan Harker dans son château … pendant un certain temps, c’était mon pire cauchemar, que je subisse la même torture. Ça, ou encore celle de Lucy, la pauvre ! Est-ce que … est-ce que t’as le même pouvoir de Dracula, de … d’hypnotiser les gens ? » Quelle question stupide ! Autant lui ouvrir la porte et lui souhaiter la bienvenue.
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(#) Sujet: Re: × where is a vampire slayer when you need one ? feat. Raphael ♦ Jeu 18 Jan - 13:28

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Il roule doucement des yeux en l’écoutant, croisant les bras sur son torse. Ouais, il lui en faut peu pour être exaspéré ou autre, ce n’est pas une nouveauté, au contraire. Mais bon. Le pire dans cette histoire c’est que s’il aime faire chier son monde, il n’aime pas du tout qu’on le fasse chier, il y peut rien, mais bon. “Mais je pourrais totalement le supporter, ton surnom si ça veut dire que je peux t’agacer.” Totalement. J’y peux rien. Puis finalement, quand il l’entends parler, il croise ses bras sur son torse quand elle parle de gouvernement et de menteurs. Il hoche la tête. “Je les aimais pas non plus, quand j’étais plus jeune.” Pourtant, il était humain que jusqu’à ses quinze ans. Mais dès qu’il avait appris ce qu’il fallait savoir sur la politique, ça lui avait pas plu. Et maintenant, les Néphilims qui font la même chose, ce n’est pas plaisant. “C’est ça.” Il lui dit en hochant doucement la tête, lui répondant tout de même puis finalement, quand elle lui demande si ce sont des dictateurs, il hoche la tête. “Ouais. Qui font des tas de lois contre nous et bonnes pour eux.” Et c’est vraiment embêtant quand même, mais il peut rien y faire, après tout. Pourtant, il serait pas contre l’idée de faire des tas de choses, mais bon.

Il finissait par lui répondre quand elle posait sa question sur le fait qu’elle l’intriguait. Il aurait très bien pu lui dire des tas de choses débiles, tourner autour du pot et ne jamais lui dire ce qu’il avait derrière la tête, mais en fait… Il finit quand même par lui dire la vérité. Et il hausse un sourcil quand elle parle comme une personne âgée, un léger sourire amusé sur le coin des lèvres. Ouais, c’est vrai qu’elle est tout de même amusante dans le fond. “Magnifique imitation.” Qu’il commente en se marrant un peu. “Tu ne peux effectivement pas être autre chose que naïve.” Il lui dit en haussant les épaules. “Après tout, c’est pas vraiment comme si tu aurais pu y connaître des tas de choses, mais bon. C’est donc pour ça que tu es si naïve. Et ce n’est pas forcément une mauvaise chose.” Il lui dit en haussant doucement les épaules.
Finalement, ils en viennent à parler de vampires et de toutes ces conneries. Et il peut pas nier le fait qu’elle est pas vraiment chiante cette petite. Bien mieux que la plupart des Shadowhunters en fait. Parce qu’il en faut beaucoup pour que Raphael apprécie des Néphilims. “Ouais, les vampires bien menaçants sont quand même bien plus intéressants que les vampires romantiques et mystérieux.” Ouais, ils sont tellement ridicules. Raphael les aime pas du tout, quand même. Puis il l’écoute parler avec un petit sourire amusé sur le bout des lèvres. “ Ah oui ? A ce point ?” Qu’il lui demande en se marrant un peu. Un peu beaucoup même. Il faut dire qu’il ne peut pas vraiment s’empêcher de se moquer gentiment d’elle. “Oui, je peux le faire. Est-ce que tu va partir en courant maintenant ?”
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Willow C. Saunders
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(#) Sujet: Re: × where is a vampire slayer when you need one ? feat. Raphael ♦ Jeu 25 Jan - 6:22
where is a vampire slayer when you need one ?@Raphael Santiago & Willow SaundersEn fait, si ce n’était de son statut de vampire, peut-être m’entendrais-je bien avec lui. Nos tendances sarcastiques s’équivalaient, et étrangement, moi-même je fus, il y a longtemps, responsable des surnoms loufoques que je donnais à ma sœur. Un seul petit bémol; je ne savais pas que derrière des tonnes de films et séries culte sur le surnaturel, celui-ci existait vraiment. Quand je me faisais appelée ‘mon petit ange’ par ma mère, plus jeune, je n’avais pas une telle réaction. Tout changea dès la découverte des néphilims et de toutes les créatures qui rodaient dans les rues de la Grande Pomme. « T’as gagné, c’est bon. Utilise le surnom que tu veux, de toute façon, ça ne veut pas dire que j’me vois autrement. J’suis humaine, je mange pas d’ananas sur les pizzas, j’ai une collection de bande dessinées et je supporte pas d’autre musique que le rock. Y’a pas plus pathétiquement normal que ça. » Je soupçonnais que ces gens ne devaient pas avoir les mêmes activités que tout le monde, quoique que leur manière de gouverner ressemblait vachement à la politique de tous les jours. « Dès qu’on grandit, on remarque les conneries qu’ils font. La frustration, c’est quand on est encore trop jeune pour voter ou pour s’impliquer dans sa communauté pour faire changer les choses. » On ne sait pas à quel point c’est enrageant de remarquer les stéréotypes par rapport aux gens vivant à la campagne. Éloignés de tout, incapables de prendre des décisions politiques car ils ne sont pas près de la ville, et donc, du centre de l’action. Pathétique! Et on voulut la convaincre d’entrer dans cette église anciennement décrépie sans lui expliquer cette hiérarchie ? « Autant dire qu’ils auraient du mal, avec moi. Être témoin du favoritisme, c’est une énorme source d’irritation et j’ai pas vraiment la langue dans la poche. Ils sauraient bien assez vite mon avis, voire mon refus d’obéir, si c’est le cas. » C’est pour cela que les profs eurent du mal, avec moi, au début de mes années scolaires. J’étais toujours celle qui demandait les fameux ‘pourquoi’. Cette Enclave ferait mieux de bien s’accrocher.

Une conversation avec un vampire. Un remake de l’œuvre d’Anne Rice, mais version plus moderne. Un intérêt soudain à savoir ce pourquoi il n’essaya pas de me faire regretter mes mots, quand je lui tins tête. Au contraire, même, alors qu’il me complimenta sur ma piètre imitation de l’Oncle Ben. « Merci, merci! Mais que veux-tu, c’est comme ça, quand tu grandis à la campagne et que t’es entourée de personnes âgées. T’apprend à les imiter, à force de les entendre. » Je me mis à rigoler, rien qu’en me remémorant les Robinsons, cette famille un peu trop chaotique, alors que le coupe d’aînés se chamaillait tout le temps, et parfois, pour des raisons complètement stupides. Un vrai spectacle! « Naive et perdue. J’viens à peine d’arriver en ville il y a quelques semaines, et voilà qu’on me lance dans le tas, avec pleins de détails qui vont me trotter dans la tête pendant un certain temps. C’est ça, qui n’augure rien de bon. J’me connais, ma curiosité va prendre le dessus, j’vais vouloir aller faire un autre tour à cette église et c’est là qu’ils vont me sortir le grand discours. » Une conclusion qui m’effrayait, ne sachant pas ce que cela impliquerait réellement, que de faire partie des néphilims. « Merde! » Des grossièretés, un langage pas si étrange pour moi.

Comme toujours, je trouve un moyen quelconque de ramener la discussion à des sujets m’intéressant beaucoup, notamment les films. Horreur ? Pas tant. Fantastique, science-fiction, suspense … oui, ça oui. Mais surtout, les indémodables, les grands classiques. « En fait, dans mon cas, tout ce qui englobe le romantisme me déplaît fortement. Comme si le coup de foudre au premier regard se pourrait ? L’amour authentique … pfff. Et le Père Noël, il existe aussi, c’est ça ? Franchement … » Est-ce qu’on pouvait ainsi comprendre que je n’avais jamais été dans une relation ? Probable. Mais qu’importe, ce n’est pas comme si j’en voulais non plus. C’était plus facile que de voir des long-métrages tordus et qui, pour certains, me laissèrent une marque. Les vampires. Une créature que j’aimais bien retrouver dans les films, mais qui me faisait un peu peur, plus jeune. L’immensité de leurs pouvoirs et leur puissance … sans compter leur soif. Comment ne pas être effrayée ? Bon, vraisemblablement, pour un suceur de sang, ce que je venais d’avouer était presque une lettre ouverte sur mes points faibles. Son petit rictus amusé me fit avaler un peu de travers, et sa toute dernière phrase me fit reculée encore un peu. « À … à ce point, oui. Donc je prends note que tu peux le faire, mais non, je ne partirais pas en courant. J’suis une nerd de films, je sais parfaitement que vous rattraper les humains avant même qu’ils n’aient fait quelques mètres. »
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(#) Sujet: Re: × where is a vampire slayer when you need one ? feat. Raphael ♦ Mer 14 Fév - 20:38

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Il écoute tout son discours et hoche la tête quand elle parle. Genre, comme s’il était vraiment intéressé par ce qu’elle lui dit alors qu’en réalité, il ne l’est carrément pas. Au contraire, même. Après tout, ce que font les jeunes ou même les gens comme Willow, et encore plus, les Shadowhunters font… C’est le cadet de ses soucis. Il ne pourrait pas plus s’en foutre. Désolé pour elle. Mais après quelques secondes de silence à simplement la regarder. “Encore heureux, que tu ne mange pas d’ananas sur ta pizza.” Qu’il dit simplement parce que c’est tout de même bien horrible cette histoire. Lui, ça ne lui plaisait pas, en tout cas, quand il était encore humain, mais un de ses petits frères en raffole. Il ne comprends toujours pas pourquoi ni comment. Il hoche la tête quand elle poursuit, d’accord avec elle. Elle est tout de même assez fûtée, comme petite. Il ne peut nier le fait que ça fait du bien de parler avec quelqu’un qui n’a pas le cerveau totalement vide comme tant de de gens. “Imagine cette frustration, quand tu as l’âge de voter, mais pas le statut.” Parce qu’un moment, Raphael ne pouvait pas parce qu’il était un immigré et les US et les immigrés ça n’est pas une grande histoire d’amour. Alors un non-américain qui vote ? Pas possible. Puis quelqu’un de déclarer mort ? Non plus. Mais bon, on s’y fait, après tout. Et quand elle poursuit, Raphael pense bien qu’il l’apprécie finalement de plus en plus. Il ne l’aurait pas cru, en la rencontrant, qu’il allait l’apprécier. Carrément pas. Et pourtant… “C’est probablement pour ça que tu serais bien, dans leur conseil.” Il commence à lui dire en hochant la tête, d’accord avec ses propres dires. Ce qui est tout de même mieux, quand on y pense. “Parce qu’au moins, comme ça, peut-être que les choses seraient plus justes. Si les gens se battaient pour ce qui est bien et non pas pour ce qui les arrange.” Après tout, ce qui est juste est mieux, normalement. Mais il faut croire que certains n’ont pas les même valeurs, malheureusement. Tant pis. Raphael s’y est fait, il ne va pas faire de crise. Après tout, dans un sens, empêcher les vampires de tuer des Terrestres n’est pas si débile, si mauvais. Mais les tuer si facilement, c’est horrible. Comme si les Créatures Obscures ne valaient absolument rien.
Un sourire amusé. Voilà ce qu’elle arrivait à lui arracher à chaque fois. Va savoir comment, d’ailleurs. “Et bien, ça avait l’air bien de grandir à la campagne.” Il dit avec cet air amusé, un peu ironique. Après tout, lui, il n’en avait absolument aucune idée. Il faut dire qu’il avait toujours été en ville, souvent dans les quartiers les plus délabrés. Ceux où les enfants jouaient plus sur les routes que dans les parcs, mais ça n’est pas pour lui déplaire, à vrai dire. Jamais il ne se plaindrait de ce que sa mama avait pû lui donner. Il l’aimait bien trop pour ça. Il l’aimera toujours bien trop pour ça. “Tu devrais pas aller à l’Institut pour les questionner. Tu devrais venir à moi, à mon Hôtel si tu as besoin de quoi que ce soit. Si tu veux en savoir plus. J’en connais pas mal sur le sujet et je ne te pousserais clairement pas à les rejoindre.” Pour rien au monde, il dirait à quelqu’un de devenir l’un d’entre eux. Ce n’est pas vraiment son genre.
“C’est vrai que l’amour au premier regard peut sembler totalement ridicule quand on y pense.” Il commence en haussant doucement les épaules. “Mais je pense bien que ça existe, mais pas comme ils nous le vendent.” Pas du genre romantique et tu le vois et t’es tout de suite fou de la personne, que tu pourrais tout faire pour elle. “Je pense que tu peux développer des sentiments pour quelqu’un en la voyant pour la première fois, mais que ce n’est pas pour autant que ce sera l’amour fou. Crois moi, je suis tout de suite tombé sous le charme de mon petit ami actuel et pourtant, j’ai eu envie de l’étriper un bon moment. Parfois, j’ai toujours envie ” Pour le coup, ça lui fait bizarre de parler de Simon comme ça, à la première personne venue. En parler de lui comme étant le coup de foudre, encore plus bizarre. J’avais plus envie de lui mettre un coup de poutre qu’autre chose. Et pourtant, j’en suis raide dingue maintenant. Incroyable. “Techniquement, tu as une rune contre ça. Mais tu ne l’as pas encore sur le corps, si je ne m’abuses. Mais ne t’en fais pas, je ne vais rien tenter. Je n’ai pas que ça à faire.”
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(#) Sujet: Re: × where is a vampire slayer when you need one ? feat. Raphael ♦ Ven 23 Fév - 21:44
where is a vampire slayer when you need one ?@Raphael Santiago & Willow SaundersJe restais encore surprise de voir qu’il n’avait pas quitté les lieux et qu’il m’écoutait encore babiller des conneries. C’était pas lui, le même vampire, que je surpris à en menacer un autre ? Quelle chance, en tout cas, que je ne sois pas devenue son repas, ce soir! Mais j’avais bien appris ma leçon. Ne plus partir en courant, quand il s’agissait de vampires. Peu importe la vitesse à laquelle je faisais bouger mes pieds, ils arriveraient toujours à me rattraper. M’enfin, ces conseils-là, je souhaite ne pas avoir besoin de les mémoriser, autrement cela voudrait dire que j’en recroiserais d’autres. « Et vous … vous vous nourrissez de sang, n… non ? Comment vous faites, pour ne pas être remarqués ? Est-ce que vous avez une planque pour les … humains ? » Qu’est-ce que je venais de faire ? Suicidaire, non mais! Vite, il me fallait rajouter quelque chose, juste pour ne pas avoir l’air un peu trop curieuse. « Pas que ça me regarde. Puis si tu ne veux rien dire c’est normal. C’est juste que j’ai du mal à croire qu’un monde pareil existe et que je n’en ait jamais entendu parler, même aux nouvelles. » Ouf! Je venais sincèrement de me sauver la peau des fesses d’une situation potentiellement dangereuse. Le régime alimentaire des vampires, ce n’était pas vraiment de mes affaires, et peut-être s’offusquerait-il en m’entendant l’interroger à ce propos.

« C’est horrible, que de voir un pays se foutre dans la merde et ne rien pouvoir faire. » La conversation qui changeait constamment, alors qu’il m’en dévoila un peu plus sur ces néphilims et leur fameux système politique. Parce que oui, quand on me dit qu’une entité se donne le droit de prendre toutes les décisions et d’appliquer ses lois, eh bien, je ne peux le voir que comme un genre de gouvernement un peu trop corrompu. Un refus complet, que d’en faire partie, du moins aux premiers abords. Cependant, quand il mentionna que ma manière de pensée à l’opposée de la leur serait une bonne raison pour que je rejoigne leur conseil, je me mis à y penser, sincèrement. « T’as peut-être raison. On a toujours besoin de l’avocat du diable, dans un conseil. Mais bon, vu mon entêtement, je ne ferais pas long feu. De ce que certains profs m’ont dit, je suis un peu trop agressive et directe, dans mes paroles. » Ne comptant pas changer ma personnalité pour qui que ce soit, encore moins pour cette Enclave. « L’injustice, ah ça, jamais! Je n’arrive pas à en être témoin et ne pas arracher les cheveux de quiconque en fait preuve. S’il le faut, j’me battrais pour ça. » La seule raison qui me pousserait à ne pas complètement refermer la porte. Si ma présence dans ce monde si particulier me permet d’apporter un vent de changement, eh bien, je le ferais. Tant pis, pour les grognons.

Mon dieu. Il … il a sourit! Un brin de soulagement, en voyant qu’il agissait de façon un peu moins … vampirique ? Bon, je sais, ça ne veut rien dire, mais je me comprenais. Il … il ne me faisait plus aussi peur, voilà! « Vraiment, oui! Quoique bon, quand t’arrives dans une ville, tu te sens un peu dépaysée. Faut juste que tu t’y habitues. » Rien ne pouvait cependant me préparer à ce genre de rencontres étranges. Oui, les métropoles ont toujours ces quartiers peu recommandés … mais on ne m’a jamais parlé de vampires qui rôdaient la nuit. Encore moins quand ceux-ci te donnent des conseils. « Je dis pas non à venir te voir … mais eum, tu pourras aviser le reste de tes copains et copines que j’suis pas un repas ? C’est juste une garantie, question que je ne me demande pas si je ressors en vie de ton Hôtel. » N’étant aucunement sûre que les autres créatures telles que lui soient aussi … polies et calmes. Encore moins qu’ils viennent à discuter d’un sujet si pointilleux que celui de l’amour, ce sentiment m’étant encore si inconnu. Pourtant, mon interlocuteur n’hésita pas à en parler. « Oh, tu .. tu as un petit ami ? C’est bien, ça! » Je souris en coin, m’étant toujours demandé ce que ça faisait, que de partager une vie à deux. « De ce que j’ai pu comprendre, c’est toujours comme ça, pour les couples. Il y a des jours avec et des jours sans. » Des bribes de conseils, de sites pour les adolescentes et des conversations publiques, voilà ma seule source d’information. Ça, et les films, mais qui croyait sincèrement à la véracité de tout ce qui se passait au grand écran ? « Je dis ça, je dis rien, han! Je m’y connais pas vraiment dans ce domaine. J’viens d’une famille extrêmement religieuse, et à vrai dire, on évitait toujours de parler de ça. Donc je suppose beaucoup de trucs, et puis ma petite culture de tout ce qui touche à l’amour, eh bien ça vient des films. » Tout rose, tout bonbon, quoique je sache parfaitement ce genre de chose très peu probables. Toujours intéressants à écouter, certains provoquant des pleurs, mais jamais je ne pensais à me mettre dans la peau des personnages. Tomber sous le charme de quelqu’un ? Comment saurais-je que c’est le bon ? La seule chose que je pouvais facilement analyser et comprendre, c’était quand me mettre en mode d’alerte. Et son dernier petit rictus en ma direction me laissa quelque peu désemparé. Non mais franchement, je ne voulais devenir le souper d’un suceur de sang, là! « Des … runes ? » Mais de quoi il parlait ? Et pourquoi disait-il que je n’en avais pas sur le corps ? « Je ne sais pas ce que c’est, mais je n’en ai pas, de toute façon. » Un soupir de soulagement, en sachant qu’il ne tenterait rien. « J’aimerais bien rester en vie pendant encore un moment, donc j’apprécie le fait que tu n’essaies pas de faire quoi que ce soit. Pas que d’oublier tout ce que tu viens de me dire ne me ferais pas plaisir. Mais … est-ce que c’est possible, vu que je … je suis … néph… différente? » Trop de mal à me voir autrement, préférant utiliser un mot bien plus vaste.
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(#) Sujet: Re: × where is a vampire slayer when you need one ? feat. Raphael ♦ Dim 18 Mar - 12:50

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Il hausse un sourcil en l’écoutant parler, mais hoche tout de même la tête. “Oui, nous nous nourrissons de sang.” Il pensait que c’était tout de même quelque chose que tout le monde savait, il ne pensait pas qu’on lui poserait un jour la question après qu’il ait dit que oui, il l’était. C’est bien la seule chose que la pop culture a réussi à réussi à bien représenter. “Et on arrive à prendre des poches de sang dans les hôpitaux pour approvisionner le clan.” Comme ça, pas besoin de tuer des tas de gens, de s’attaquer aux humains. Mais bon. “Tous les vampires ne font pas ça, par contre. Certains s’amusent à boire directement à la source. Souvent, on doit nettoyer derrière eux. Que ce soit s’occuper du corps ou bien leur faire oublier s’ils ne sont pas morts.” Il dit comme si c’était la chose la plus normale au monde, comme s’il n’était pas entrain de parler de se débarrasser de corps avec une Néphilim. Mais bizarrement, elle lui inspire bien plus confiance que les autres, vous voyez. Les autres lui sortent par les yeux et ne lui donnent en rien envie de parler ou faire quoi que ce soit d’autre, au contraire, même. Mais bon. Puis le pire, c’est qu’il parle, même si elle lui dit qu’il n’est pas obligé. Peut-être que c’est le fait que ça ressemble plus à une conversation qu’à un interrogatoire. Ouais, ça donne carrément bien plus envie de lui parler que le reste, mais bon.
“C’est sûr.” Il lui réponds en plissant un peu le nez. Voir tout ça et ne rien pouvoir faire, c’est frustrant. Mais après, que faire ? Se soulever pour changer le régime dans lequel on vit ? Beaucoup d’évènements ont montré que c’était pas forcément une bonne chose, au contraire, même. Mais bon. Ce serait probablement pas totalement une perte. Va savoir. “C’est ça.” Avoir quelqu’un de leur côté ne serait clairement pas une mauvaise chose, au contraire, même. “Probablement qu’ils trouveraient une mission ou quelque chose pour te faire quitter rapidement le conseil. Ou la surface de la Terre. Je ne serais pas vraiment bien étonnant.” Peut-être que c’est leur genre, après tout, d’éliminer les individus qui pourraient leur causer des problèmes. il en serait pas vraiment bien étonné. Au contraire, même, il serait plus étonné de voir qu’ils les gardent avec eux. “T’as vraiment l’air d’être quelqu’un de bien.” Il lui dit honnêtement parce que… C’est pas faux. Cette fille n’a pas vraiment l’air d’être quelqu’un de mauvais. Pas quelqu’un qui donnerait des envies de meurtres à Raphael, ce qui n’est probablement pas plus mal, en fait. Au contraire, même.
“Et tu t’y es faite ?” Faut dire qu’il la comprends un peu, il est passé par là. Passer des quartiers un peu nuls de Mexico à New-York, c’était plutôt compliqué en soit. Et pourtant, maintenant on pourrait penser qu’il a passé sa vie dans cette ville. “T’en fais pas pour ça, en général, les vampires ne s’apporchent pas vraiment des Néphilims. Mauvaise addiction.” Il lui dit en grimaçant. Il s’y connaît assez, donc, il peut parler pour tous les vampires. Ce n’est pas vraiment une bonne idée d’être accro à tout ça, aux Néphilims. Donc, personne ne s’attaquerait à elle. Surtout que les représailles, les vampires n’aiment pas vraiment. ils ont déjà eu avec Clary qui a tué un peu trop de vampires au goût de Raphael. Cette conne.
Finalement, ils discutent un peu normalement, de façon simple et le sujet de l’amour revient. D’ailleurs, Raphael laisse échapper sa relation avec Simon à la blondinette. “Effectivement.” Oui, c’est vrai que c’est bien, non ? Il croit. “De ce que tu as pu entendre ? Tu n’as jamais été en couple auparavant ?” Il demande en haussant un sourcil. Il est assez étonné parce que de nos jours, les jeunes ont vraiment moins de pudeur, alors… Il n’aurait pas pensé qu’elle n’avait pas eu de petits amis. Surtout qu’elle est plutôt jolie fille, Willow. Même Raphael peut le constater. M’enfin bon, il ne la juge pas. Il lui a aussi fallu un bon petit moment avant de se mettre en couple pour la première fois. Et s’il a déjà 80 ans, il n’a pas eu des tonnes de conquêtes. Ce n’est pas vraiment la chose qui l’intéresse le plus, en réalité. Il s’en fiche même pas mal, en fait. M’enfin bon. “Les tatouages de tes semblables.” Il ne voit pas vraiment comment il pourrait expliquer ça autrement, en fait. “Je peux le faire, comme tu n’as pas de choses pour t’en protéger, même si c’est plus compliqué.”
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(#) Sujet: Re: × where is a vampire slayer when you need one ? feat. Raphael ♦ Sam 31 Mar - 6:10
where is a vampire slayer when you need one ?@Raphael Santiago & Willow SaundersChaque bribe d’information qu’il me donnait renforçait l’idée que je ne rêvais pas, que tout ce qu’il décrivait existait bel et bien. Non mais quelle sotte, bien sûr que les vampires buvaient du sang. S’il y avait bien une caractéristique qui se répétait dans toutes œuvres de fiction, c’était bien celle-là. Cependant, ce que je n’arrivais pas à croire, c’est qu’on ne retrouve pas de corps, pas de preuves de leur passage aux nouvelles. Des poches. Alors c’est ça qui arrivait au sang que les gens donnaient ? N’était-ce pas pour des transfusions? J’avais bien raison, de ne pas vouloir faire de don de sang. « Ah, je comprends un peu mieux pourquoi personne n’est au courant de votre existence. Vous couvrez vos arrières. Mais qu’est-ce qui arrive à ses vampires ne voulant pas boire les poches ? J’imagine qu’ils deviennent un risque, pour le reste du clan. » Je passais finalement outre l’étrangeté de la conversation. Comme quoi il suffisait d’arrêter de me concentrer sur le thème de cette discussion pour me sentir bien plus à l’aise de poser des questions. Puis, de toute façon, il aurait pu parfaitement m’ignorer dès le début. S’il m’avait suivi jusqu’ici et ne m’avait pas attaqué, c’est que ma vie n’était pas en danger.

Je ne savais rien, ou presque, du monde qu’il décrivait, de celui dont je faisais supposément parti. Mais de la façon dont il parlait, j’estimais déjà avoir bien des prises de têtes avec ces gens. Avide étudiante, et ce, même en Histoire, je m’emportais toujours quand il s’agissait de gouvernements totalitaires, de maltraitance et de l’inégalité des sexes. Certains profs avaient même tendance à me dire de me calmer, dans mes travaux écrits. « Bah tant qu’à moi, je préfère nettement ne pas en faire partie, mais au moins, créer ma propre rébellion. Des individus faisant tête à l’autorité, c’est exactement ça qui jette de l’huile sur le feu. » Pas que je souhaite le désordre. Mon but était de réveiller un peu les gens, faire en sorte qu’ils voient ce qui clochait chez cette Enclave. Non mais qu’est-ce qui m’arrivait, soudainement? On aurait presque cru que je voulais faire partie de cette bande de fous. Pas question! Je m’étais enfuie, la dernière fois, justement parce que je n’en avais rien à cirer. « Han, quoi ? Merci, c’est … c’est gentil! Tu m’as l’air de quelqu’un de bien aussi! » Des compliments ? On venait de s’en faire ? Moi … et un vampire ? Y’a pas à dire, cette nuit n’avait pas fini de me réserver des surprises.

À croire que le cadet de mes soucis, en arrivant à New York, c’était de m’habituer à la vie en ville. En vérité, j’aurais à gérer beaucoup plus que ça. « C’est sûr que de n’avoir presque aucun petit recoin calme, avec un boisé, quelque chose d’éloigné du brouhaha, c’est difficile. En temps normal, je marchais dans les champs ou partait faire une randonnée à cheval pour me changer les idées. Ici, je suis plus contrainte dans mes choix. Mais on s’habitue, au fur et à mesure. » Les activités dans une telle métropole se résumaient à faire la fête, ou alors rester chez soi. J’optais surtout pour la deuxième option, quoique je sortais tout de même, de temps à autre. Quoique bon, en sachant que les rues grouillaient de créatures dans le genre, je ferais un peu plus attention à mes arrières, et ce, même s’il me rassura. « Mauvaise addiction? Tu veux dire … s’ils boivent le sang de néphilims … ils ne peuvent pas s’arrêter? C’pas vraiment bon signe, si tu veux mon avis. » Je ne pouvais donc que prier qu’ils n’osent pas retomber dans de mauvaises manies. Autrement, je servirais de sashimi pour les vampires.

La beauté d’une conversation revenant à un sujet plus commun. Bon, à vrai dire, parler de relations, ce n’était pas mon fort, vu que je n’en savais fichtrement rien du tout. Mais cela me permettrait d’en apprendre un peu plus sur lui. Et visiblement, il était intrigué quant à mon commentaire soi-disant subtil. « Non, je … eum … jamais. » Pas honteuse, mais tout de même un peu gênée d’en parler. C’était toujours un sujet malaisant. « Je ne crois pas que c’est pour moi, être en couple. J’suis bien comme ça. » De purs mensonges, mais qu’importe. Tôt ou tard, le karma me rattraperait certainement. Tout comme la décision que je m’apprêtais à faire, alors qu’il m’avoua pouvoir utiliser son don sur moi. « Si tu peux le faire, alors est-ce que … est-ce que tu pourrais me faire oublier ma rencontre avec le néphilim? Je ne veux pas me rappeler de ça. En fait, j’aimerais juste effacer tout ça de mon esprit. » Oui et non, en fait, car une voix me murmurait de ne pas prendre une telle décision. « J’apprécie le fait qu’on se parle tout à fait normalement, mais toutes ces infos, c’est trop pour moi. » Un combat intérieur, penchant tantôt vers l’oubli et tantôt vers l’acceptation.
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(#) Sujet: Re: × where is a vampire slayer when you need one ? feat. Raphael ♦ Lun 21 Mai - 13:15

Where is a vampire slayer when you need one ?
( Willow & Raphael )

“C’est normal. Si tout le monde savait pour nous, qu’ils savaient que les vampires existaient, ils cèderaient à la panique.” Et ça finirait probablement mal pour les vampires. Et finalement, quand elle continue de parler, Raphael, il l’écoute parler en hochant doucement la tête quand elle lui parle de vampires, de ceux qui n’acceptent pas de boire dans les poches de sang. “Les vampires qui s’attaquent aux humains sont un danger pour eux, comme pour nous. En général, j’aime m’occuper d’eux et tenter de les raisonner, mais par moment mais parfois, c’est bien plus compliqué. Beaucoup sont… Récalcitrants. Et finalement, quand ils ne veulent toujours pas, l’Enclave s’en occupent pour nous. Et je pense que tu te doute de la manière dont ils s’en occupent.” Il dit. L’Enclave tue les vampire, les torture comme s’ils étaient des moins que rien et ce n’est pas nouveau. Et ce n’est pas quelque chose qui devrait arriver. C’est bien trop horrible. Il esquisse un petit sourire sur le bout des lèvres quand elle parle. “C’est probablement la meilleure chose ça faire, de tenter de leur ouvrir les yeux. De leur faire comprendre que ce qu’ils font, c’est des conneries.” Il dit en haussant les épaules. C’est sûr que c’est la meilleure chose à faire. Il lâche un très faible rire quand elle lui parle. On dirait qu’ils ont bien changé de façon de penser depuis le début de leur conversation où ils n’étaient pas vraiment des plus… Amicaux l’un envers l’autres. “Merci.” Il lui dit, même s’il en doute quand même assez.
“Donc tu préférais ta vie là-bas ?” Il lui demande. C’est un peu ce qu’il a compris, en fait. Il faut dire qu’en même temps, ça a l’air tout de même beaucoup mieux, vu la façon dont il en parle. Puis finalement, on parle d’addiction et tout ça, surtout celle des vampires en buvant le sang de Néphilim. “Ouais. QUelque chose comme ça. En réalité, ça ressemble un peu aux humains avec le crack, je ne sais pas si ça te dis quelque chose ou si tu connais les effets… Mais c’est bien trop addictif et pour se défaire de l’addiction, c’est compliqué.” Et malheureusement, je parle par expérience. Mais finalement, la conversation est plus simple : les relations. “C’est sûr qu’être en couple c’est bien trop de travail, mais en même temps… C’est aussi tellement bien par moment.” Il finit par poser une main sur l’épaule de Willow pour la caresser un peu, pour tenter de la réconforter un peu. “Crois-moi, même si tu n’aimes pas ta nature, c’est une mauvaise idée d’oublier ça.” Il faut dire qu’il connait ça, Raphael. Après tout… C’est toujours mieux de savoir qui on est, non ? J’en suis sûr, en tout cas.
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× where is a vampire slayer when you need one ? feat. Raphael
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