Tell me everything, boy. ☾ Luxander
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Tell me everything, boy. ☾ Luxander
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(#) Sujet: Tell me everything, boy. ☾ Luxander ♦ Lun 2 Avr - 18:25
Tell me everything, boy.
Alexander & Ludwig
« - Away get away, you're such a freak. It's what people say to me, different, too different. I'm scared of judgement, your insults and your slanders stick on to me. Yes with your million eyes you’re watching me. »
Tic. Tac. Tic. Tac.

Tu l’entends encore, l’agaçant bruit que provoque l’aiguille qui accompagne la montre au bracelet de cuir qui est accrochée à ton poignet, comme une symphonie sans fin elle résonne dans tes tympans innocemment. Sans se douter un seul instant que pour toi elle prend la forme funeste annonçant l’arrivée d’un bourreau, tes yeux guettent l’heure qui s’affiche en prenant une longue inspiration. C’est bientôt l’heure, dix minutes et trois secondes. Si tu ne te trompes pas la cavalerie ne devrait pas tarder à arriver où du moins, l’enquêteur intrigué dont tu avais eu vent grâce aux rumeurs de chasseurs buvant un peu trop. Tel un aigle guettant sa proie, tu as choisi le meilleur angle de vue possible, caché à moitié par une cheminée habillant le toit fade de l’immeuble que tu avais choisie, tu attendais. Patiemment mais, paradoxalement excédée par cette attente qui te semblait interminable. Levant les lucarnes au ciel, tu te demandes intérieurement qu’est-ce que tu fais ici. À lutter encore une fois pour ta survie, où du moins, pas la tienne au sens propre mais, à celui que tu incarner lorsque ta haine viscérale emporter ta caboche meurtrie de cette nostalgie enivrante. Tic. Tac.

La créature qui chasse d’autres créatures. C’est le surnom qu’on t’avait donné depuis ton grand retour dans cette ville que tu avais pourtant essayé de fuir, pour oublier, tout passer à la trappe sans regret. Hors, tu avais échoué. Les sirènes peuplant ton esprit et leurs chants tournant en boucle, animant qu’un peu plus les sentiments destructeurs qui t’envahissais avait réussi à te convaincre. Tu devais te venger, propager telle la peste la même souffrance que tu avais pu ressentir jadis. Puisque pour toi, tu n’avais pas mérité ça. Au grand jamais tu trouvais ça juste d’avoir mené l’existence malheureuse que tu avais eu et tu acceptais encore moins que la seule chose de positive dans ta vie te sois si brutalement arrachés à cause d’un monstre. Constatation plutôt ironique lorsque l’on voit ce que tu es devenu. Et évidemment malgré la discrétion dont tu avais essayé de faire preuve, les ragots c’étaient propagé semblable à une traîner de poudre que tu avais laissé derrière toi. Par ta faute. Qu’une seule de tes proies avaient réussis à s’en sortir jusqu’à présent et uniquement grâce à sa bonne étoile, qui lorsque tu avais entendu des pas au détour de la ruelle sombre dont tu allais lui retirer sa vie t’avais poussé à partir. À l’époque tu te disais que ton anonymat chéri était plus important que cette créature laisser à moitié en vie mais jamais tu n’aurais douté qu’une fois tirer d’affaire celle-ci allait sonner l’alarme dans ce monde dont tu faisais partie malgré toi. Au départ ce n’était qu’une légende, que des dires d’un vampire qualifié de cinglé mais ça, c’était juste avant qu’une personne intelligente ne fasse le lien avec tous les meurtres. Et la légende prenait enfin vie presque miraculeusement, tu t’en fichais, ils pouvaient bien te craindre c’est tout ce qu’ils méritaient après tout. Et encore une fois rien ne se passait comme prévu, tu avais pourtant eu cette période où tu ne chassais plus, essayant de te faire oublier des curieux. Heureusement personne ne savait qui tu étais en réellement, caché sous tes habits sombres presque similaire à ceux des ninjas, tu étais l’ombre même de la mort. Un mauvais présage qui se fond dans les ténèbres de la nuit et qui vous attaque sans que vous puissiez le voir réellement. C’était excitant de voir, sentir, provoquer l’effroyable sentiment de peur chez les autres. Ça te faisait sentir puissant.

Le pouvoir est très étrange, c’est lorsque tu crois l’avoir que les ennuis commencent. Avait-elle dit d’un ton moralisateur bien qu’au final elle ne faisait rien pour t’arrêter. Et bon dieu qu’elle avait eu raison cette bougresse. Tu la haïssais presque pour ça. Mais là, n’était pas le sujet puisqu’il y a quelques jours tu avais appris qu’on était sur ta trace. Le chasseur chassé, encore plus ironique. Mais, comme quoi il était utile d’avoir des contacts dans le monde obscur, une sorcière dont tu avais cédé au plaisir de la chair avec elle. Pensait-elle remonter dans ton estime en t’aidant ? Peut-être. Est-ce que ça marché ? Non. Elle n’était rien à tes yeux. Une salope parmi tant d’autres. Qu’importes-tu ne lui disait pourtant pas le fond de ta pensée puisqu’elle allait encore t’être utile. Tu avais donc monté un plan que tu aurais aimé qualifier de parfait : un nouveau carnage qui suffirait à attirer le détective en herbes, toi perché sur ton perchoir prêt à lui bondir dessus et pour le final lui tirer les vers du nez ou l’effrayer assez pour qu’il lâche l’affaire. C’était un peu bancal, clairement comme toi, mais pourtant si prometteur. 22h22. C’est un échec cuisant personne n’est venu et tu es furieux contre cette personne, contre toi-même et contre ta conscience qui se réjouie d’échapper aux remords que tu aurais pu avoir. Descendu de ton perchoir tu te tâtes entre repartir ou bien patienter encore un peu hors, tu n’as pas le temps de te tirailler plus l’esprit qu’un bruit se fait entendre. Te cachant derrière une grosse benne non loin du lieu du crime, tu te fais extrêmement petit. Respirant à peine. Enfin une silhouette se forme approchant de ton art si morbide, aux aguets tu prépares déjà ta seringue dans lequel tu avais versé une de tes petites mixtures. Quelques plantes bien écrasées ainsi qu’un petit somnifère suffirait à sonner ton assaillant assez longtemps pour que tu t’occupes proprement de lui. Oh merde..

Tes poings se serrent douloureusement, faisant craquer bruyamment tes phalanges que tu ne reconnais pas à cause du sort qui avait changer ton apparence. Chose essentiel pour maintenir qu’un peu plus le plus gros secret que tu possèdes. Puis ça bouille dans tes tripes, la colère t’envahis si fort que tu en es presque retourné, ton attention entièrement fixée sur ce visage de profil que tu reconnaîtrais entre mille. Alexander Lightwood. Tu aimerais tellement hurler de rage, laisser la bête sortir de ton corps et faire savoir ta haine à l’univers. Inspire, expire. De tout les putains d’habitant de cette ville il fallait que ça soit lui et cerise sur le gâteau : Un shadowhunter. Ta mâchoire crispée tu continues de l’observer malgré que ta caboche soit pleine d’incertitude concernant ton plan, vous n’étiez pas des inconnus loin de là, tu peux même affirmer à contre cœur qu’il y a un temps vous étiez amis. Les liens de vos familles respectives vous obligeant à vous fréquenter lors de votre jeunesse, ceux-ci avaient suffi à former un lien solide entre vous. Et même après ta chute, ton retour à New-York et ta nouvelle condition n’avait pas suffit à briser votre amitié. Ce qui remet tout ton sommaire en question. Tu vrilles dans ta tête à cause de tous ses sentiments qui se bouscule en toi, des différentes pensées qui s’entrechoquent et la bête en toi qui réclame la chaire qui lui est dû. Une vive douleur parcourt ton corps lorsque tes dents mordent un peu trop fort ta lèvre inférieure dont s’échappe un peu de sang. Tu es cinglé Ariel, complètement cinglé. S’ils savaient à quel point ils avaient juste.

Une ouverture se présente ne te laissant plus de place à ta cervelle qui réfléchit un peu trop, impulsivement alors tu sors de ta cachette, à pas feutré mais, pourtant vifs tu te rapproches du brun la seringue en main et l’esprit endiablé. L’attrapant par-derrière de tes bras puissants grâce au nouveau sang qui coule en toi, ta main gauche vient automatiquement se poser sur sa bouche maintenant son silence, pendant que la droit plante dans la chair tendre de son cou l’aiguille piquante qui repend son liquide dans son sang. Une fois fait, tu balances ton outil sur le côté pour encercler ses bras du tien n’hésitant pas à employer la force du loup en toi, tu devais le garder quelques minutes pour que la mixture agisse. Pas de tout repos puisqu’il se débat comme un beau diable en cage mais, tu tiens bon et comme prévu quelques instants ensuite il repose moelleusement dans tes bras. Dors mon joli, je te garde près de moi ne t’inquiète pas.

Vingt minutes plus tard.

À présent aux abris des regards indiscrets, tu as profité de l’endormissement de ton ami pour l’emmener comme tu l’avais prévu dans ce vieux bâtiment abandonner dans le Bronx dont tu avais à l’avance préparer une chaise et apporté quelques petits bijoux de ton attirail. Attaché sur cette même chaise le shadowhunter semble être encore assoupie, vérifiant les liens solides qui l’entourer, tu as fait le choix de ranger ce que tu avais apporté au préalable. Inutile, puisque la situation avait changé. Tu ne pouvais pas le torturer aussi aisément que tu l’avais pensé, ça laisserait trop de marques, trop d’indices, trop de preuves capables de te faire chuter. Hors, tu as tout de même garder deux petites choses dont tu étais sûre serait capable de le faire parler. Te regardant une dernière fois dans le reflet de la lame du couteau que tu avais accroché au cas-où à ton mollet, tu vérifies que le sortilège est toujours bel et bien là. Possédant à présent l’apparence d’un quarantenaire blond au visage banal et à la corpulence moyenne, tu te rappelles que celui-ci ne fera effet seulement deux heures de plus avant de petit à petit disparaître. Plus de temps à perdre, tu t’avances vers ton otage une bouteille d’eau à la main tu lui en balances au visage, prenant la parole en même temps utilisant ainsi pour la première fois ta fausse voix.

« - Debout la belle au bois dormant ! Annonces-tu durement avant de reposer la bouteille au sol, ta main venant frotter ton menton nerveusement tu continues, C’est vraiment dans vos gènes d’être aussi emmerdeur ou c’est juste une impression ? »
(c) DΛNDELION


@Alexander Lightwood
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