Histoire familiale

La création du monde remonte à très longtemps, l’origine de la famille d’Elowan aussi. Elowan fait partie d’une lignée de fée royale très vieille. L’origine des fées reste assez flou, on ne peut pas dire exactement, mais selon les histoires racontées par la mère de Cal’, la première fée de leur famille remonte après la période de la Préhistoire. On dit qu’elle n’a pas suivi les autres fées dans leur monde créé que pour elles pour la seule et unique raison qu’elle appréciait déjà l’environnement de la planète. Elle se faisait appeler la fée hermite par les autres fées dû au fait qu’elle préférait vivre seule dans la vie sauvage des Terrestres. On dit qu’elle était une fée qui avait un lien assez fort avec la nature ; elle pouvait manipuler la végétation autour d’elle, se fondre dans celle-ci pour être invisible, enchanter un simple bâton pour le rendre aussi résistant que le métal, communiquer avec les animaux, voir des bribes du futur au reflet de la lune et des étoiles, revitaliser la végétation mourante, guérir à l’aide de la nature et plus encore. Qui sait était le vrai étendu des pouvoirs de la première fée de la nature? Elle a construit son royaume petit à petit, commençant par une petite clairière, créant une graine à l’aide d’un de ses pouvoirs. Cette graine allait être le centre de son royaume, le refuge de son futur peuple. Gaël’wë n’était pas pressée de créer sa civilisation. Elle était très préoccupée à chérir la nature et à embellir sa demeure. Curieuse de nature, il arrivait qu’elle espionnait les Terrestres. Le début de l’Antiquité a donné aux Mundanes l’occasion de s’installer et améliorer leur vie. Opportuniste, la fée des bois a saisi l’occasion pour se métisser avec les Hommes. Elle a eu l’éventail de choix, il y en a un qui semblait plaire à la fée, de sorte qu’elle en a fait son consort. Avec un procédé propre à elle, la fée a réussi à transformer l’humain en une fée. Puissante comme elle était, elle n’avait pas eu misère à créer un lien de sang entre l’humain et elle-même pour au final, grâce à ses pouvoirs, modifier la nature de l’homme. Celui-ci a vu son espérance de vie augmenté, en réalité, elle avait lié le sang de son consort avec le sien, ce qui lui donnait l’immortalité, tant qu’elle sera en vie.. Gaël’wë débuta sa propre civilisation, devenant la reine fée, sous un régime matriarcal. Son compagne était devenu le roi consort. Son royaume grandit d’années en années et sa population augmenta grâce à ses pouvoirs qui lui permettaient de convertir un humain en une fée. Bien sûr, elle choisissait avec précaution ses futurs sujets. Ses critères étaient variés, mais exigeants. Son petit empire prit naissance dans une forêt vierge de la Suède, son accès était tellement contrôlé qu’il était impossible pour un Terrestre d’y pénétrer. Gaël’wë avait un bon contrôle sur son territoire, nul ne sait comment elle avait réussi à créer des défenses naturelles lui permettant de communiquer directement à celle-ci.
Ses sujets avaient hâte que la reine fasse un héritier, tout royaume doit en avoir un ! La reine fée avait ses raisons, la vérité c’est qu’elle a vu à travers une vision qu’elle allait mourir si elle accouchait. Elle a réussi à reporter ce moment pendant des centaines d’années, jusqu’à ce que son consort la presse à avoir un enfant afin d’avoir un prince ou une princesse. La reine de Shalodrassil a fini par accepter son destin, bien sûr, elle a bien pris le temps de bien organiser son royaume et laisser un héritage digne de sa grandeur. Elle a insisté pour accoucher au coeur même du royaume, au pied du premier arbre de sa demeure. On dit que lorsqu’elle a accouché, un aura vert imbibait le bébé. Les racines de l’arbre-mère aurait enveloppé la défunte reine et aurait enfoncé son corps dans la terre, laissant derrière elle un roi consort perdant son immortalité et une princesse fée légitime.

Le roi consort a décidé d’appeler sa fille Elenwë, il a promis à sa belle-aimée de bien s’en occuper et de bien l’éduquer avant qu’il quitte ce monde. Bien sûr, la princesse hérita des nombreux pouvoirs de sa mère, elle apprit très vite à maîtriser ses pouvoirs, à bien se comporter pour sa court et bien régner.

L’Antiquité a été marqué par la civilisation celtique. Celle-ci a prit naissance en Europe. Ces gens vénéraient certains dieux et cohabitaient très bien avec la nature, ce qui avait plu à la reine fée. Elenwë s’est particulièrement intéressée à ce peuple puisqu’elle trouvait qu’ils avaient un mode de vie similaire à la leur. La reine s’amusait à envoyer un avatar d’elle-même pour espionner les Celtes. Elenwë avait une ambition (qui s’est transformé en une obsession) qui était nul autre que de vouloir une lignée royale saine et pour cela, elle voulait recruter le plus sage des celtes afin de concevoir un bébé avec un saint. Pour elle, un sage druide était l’équivalent d’un saint, un envoyé de Mère Nature. La reine a fini par trouver son sage et elle a joué de tout son charme pour l’attirer à son lit. Elle réussit à en faire son consort et c’est à 200 ans avant Jésus Christ qu’elle accoucha au pied de l’arbre d’un prince fée : Elowan.

Mon Histoire

Je suis né 200 ans avant Jésus Christ, au pied d’un gigantesque arbre. Je m’en rappelle comme si c’était hier. Les fées ont une conscience dès leur naissance contrairement aux bébés Terrestres qui prennent des années à prendre conscience des choses autour d’eux. Il paraît que je fus une première dans la lignée puisque ça toujours été une femelle héritière. Ma mère m’a appris dès le jeune âge à respecter la nature afin de pouvoir par la suite en tirer un certain pouvoir qui m’était réservé. Mes premières années furent l’objet d’un entraînement intense sur l’apprentissage de mes pouvoirs de fées. Tout comme ma mère, j’ai hérité des pouvoirs de ma grand-mère, la première reine fée de notre royaume. Ma mère n’avait pas réussi à reproduire le lien de sang avec mon père alors celui-ci mourra comme tout autre Terrestre. Cette mort m’avait affecté au point que ça m’avait pris des années pour m’en remettre.

L’an zéro arriva et ma mère n’a pas eu le choix d’isoler le royaume au reste du monde. L’empire romain prenait beaucoup trop de l’expansion et la civilisation Celte était menacée. Ne pouvant pas se mêler des affaires des Mundanes, elle a dû à contre-coeur abandonné le peuple Celte à leur sort. Depuis ce temps, Shalodrassil, le royaume des fées en Suède a été sur une grande alerte, prêts à agir.

La période de l’histoire qui m’a marqué le plus était le Moyen- ge. Ce n’est pas à cause des dynasties de rois et tout ça. Mais parce que c’est à ce moment que j’ai découvert ce que c’était l’amour. Ayant les mêmes pouvoirs que ma mère, je pouvais avec intelligence déjouer ses périmètres de défenses autour du royaume, ce qui me donnait l’opportunité de quitter le royaume et aller explorer. Parfois, j’aimais aller sur des plaines et aller m’aventurer. J’avais fais la rencontre d’une jeune fille, une rencontre assez banale. Avec le temps, cette relation s’est transformée en une relation amoureuse. On aimait passer du temps ensemble lors de nos temps libres. Bien sûr, au départ, notre relation a débuté avec des mensonges (bien sur je ne pouvais pas mentir, mais je détournais toujours mes réponses tout en restant vague) puisqu’il fallait que je cache ma vraie nature. Il m’a fallu quelques temps pour me décider si j’allais lui dire la vérité ou pas. En tout cas, notre amour était tellement fort que je doutais qu’elle le prenne mal.

Un jour, alors que je me suis décidé à aller lui dire la vérité, j’avais concocté le plus beau bouquet de fleurs comme elle aimait et j’avais pris mon courage pour au final me diriger vers le village où elle vivait. C’est lorsque j’avais atteint le village que mon coeur s’était déchiré en mille morceaux : le village avait brûlé. C’était le côté barbare du Moyen- ge, on ne savait jamais quel royaume tomberait en guerre. J’ai été dévasté en découvrant le cadavre brûlé de ma bien-aimée là où sa petite maison était. J’avais utilisé toute la magie que je possédais pour essayer de la ramener, mais rien ne pouvait faire revenir à la vie celle qui fut l’élue de mon coeur. J’ai bien sûr déprimé pendant des années, j’avais finis par avouer à ma mère mes méfaits puisqu’elle s’était rendu compte de mes absences. Mais lorsqu’elle avait entendu ma version avec ma future compagne, pour les rares fois, ma mère s’était rapprochée de moi pour venir me consoler, comme une mère ferait à ses enfants.

La mort de la jeune femme humaine que j’aimais a été une terrible épreuve à traverser. Mais au fil du compte, ça m’a donné la motivation à vouloir m’entrainer. À ma demande, ma mère a autorisé le général de ses armées à m’entraîner au combat. Parfois, il faut des terribles événements pour grandir, c’était le cas pour moi. Je suis devenu un très bon archer et avec le temps, j’ai développé une magie propre à moi qui me permettait d’enchanter des objets. Je pense vraiment que c’est l’esprit de ma grand-mère qui a mis sur mon chemin une branche de l’arbre premier de Shalodrassil. La branche peut - avec ma magie - se transformer en une arme que je désire : un arc ou bien un bâton de combat pour bloquer les autres armes. Ce qui est spécial c’est que je peux transférer un peu de mon énergie magique dans le bâton pour le rendre résistant. Donc, un coup d’épée ou de hache ne peut pas couper le bâton enchanté. Je peux également puiser de mon énergie pour créer les flèches, donc l'arc me sert plus d'outil que d'envoyer des flèches ordinaires. Cette énergie peut blesser et être fatale contre les démons, tout dépendamment de la concentration d'énergie mise.

Avec le temps de mon côté, j’ai eu le loisir de pratiquer mon pouvoir de revitaliser la nature. J’ai commencé par une simple fleur qui perdait de sa vitalité. Ça été de façon naturelle que j’ai pu lui redonner vie. J’ai vite monté dans les exercices jusqu’à revitaliser un champs au complet. En concordance avec cette habileté, je peux aussi accélérer la croissance d’une plante, ce qui fait que je peux faire pousser une plante de son état de graine à un plant assez rapidement ou bien faire éclore un bourgeon à son stade mature. J’adore être en connection avec la nature, pouvoir lui redonner une seconde chance fait partie de mes aspirations. J’ai également appris avec le temps de renforcer ma connexion avec l’arbre premier du royaume : je peux créer un portail qui mène directement à Shalodrassil. Contrairement aux sorciers, je ne peux que créer un portail qui mène dans mon royaume et je dois avoir une source de végétation pour pouvoir le faire.

Comme pour ma mère et ma grand-mère, j’ai la possibilité de communiquer avec les animaux et pouvoir rester en contact à distance pendant un certain temps. J’ai également découvert que je pouvais calmer un animal qui était en colère, l’apaiser d’une certaine façon à ce qu’il devienne totalement docile. Comme pour la plupart des fées expérimentées, je peux voir les protections magiques que les nephilims et les sorciers peuvent mettre. Il peut arriver que je puisse en déjouer, mais ça me demande beaucoup d’attentions et d’énergies.

Ma mère m’a appris comment guérir les blessures des gens. Je suis devenu habile à pouvoir le faire. L’herboristerie fut un intérêt pour un temps, mais que j’ai vite délaissé. Le besoin n’étant plus là, je pouvais me concentrer à faire autre chose. Oui, j’ai toujours mes connaissances reliés à faire des potions curatives ou pour aider les autres, mais j’ai préféré faire autre chose.

Les arts furent ce qui m’attirait le plus chez les Terrestres. J’ai développé un intérêt sans limite pour ce qui est des arts et cela sous toutes ses formes. J’ai beaucoup apprécié les arts de la scène comme le théâtre, ah que je m’ennuie des scènes du Moyen- ge et de la Renaissance. Le chant est un art dont je vais toujours être hypnotisé, d’ailleurs, je me suis déjà retrouvé à chanter dans la nature avec les animaux. (Ne me jugez pas :3) La danse fut aussi un intérêt et particulièrement plaisante pour mes yeux. Je suis capable d’apprécier les peintures faites par des mains d’artistes, c’est toujours impressionnant de voir ce genre de talent.

Plus le temps avançait, plus que je regardais les Terrestres d’un mauvais oeil. Ils se coupent de plus en plus de la nature et ça me désole de voir ça. Je ne peux pas rester longtemps dans les villes puisqu’il manque de végétation. Ce qui me permet de survivre à New-York est le Central Park. Je serais tellement en furie si les Mundanes éradiquent ce coin vert.

Ma mère avait décidé dans le passé de prêter main forte à l’Enclave contre la folie du Cercle. D’ailleurs, nous avions subi des pertes importantes au niveau de nos forces militaires contre cette affrontement. Depuis ce temps, les fées de Shalodrassil se sont rétractées de la vie de l’Enclave afin de se couper du monde. Je pense que ça été une erreur de ma mère de se couper du monde. Je comprends le fait qu’elle veut refaire ses forces militaires, mais à quoi bon de se retirer d’une alliance contre une organisation qui veut juste l'éradication du monde obscure ?

Maintenant

Ce que je fais à New-York ? Je vie là depuis de nombreuses années, passant de temps en temps à Shalodrassil afin d’accomplir mes devoirs envers mon peuple et la court. Même si j’adore mon royaume et que je ferais tout pour le protéger, j’avais besoin d’aller ailleurs, voir le monde. New-York est un endroit que j’aime bien malgré qu’il manque cruellement de végétations. Qui sait, je pourrais en faire un de mes objectifs ? J’essaie aussi d’établir un contact avec l’institut de New-York afin de m’en faire des alliés. Aller demander directement à l’Enclave serait trop grand pour l’instant, je ne peux pas parler pour l’intérêt de mon peuple, je ne veux surtout pas attirer la colère de ma mère, la reine des fées Celtes !

Bienvenue parmi nous le newbie ! Tu es maintenant promu au rang de personne du Petit Peuple, c’est la classe, avoue ? Si jamais tu as des questions, Raphaël et Sam sont là pour t’éclairer, et n’hésite pas à nous harceler ! Maintenant, n’oublie pas de faire ta fiche de liens et ta fiche de rp, sans oublier de recenser ton avatar dans le bottin, ton logement et ton métier. Puis une fois que tout ça est fait, pour demander des rps, c'est ici. Quant aux runes, les recenser ici et les dépenser là. Si ça te bottes, tu peux aussi demander un rang par-là. Voilà, voilà, c’est tout ! J’espère que tu va te plaire chez nous !